LE MAHDI

02 LE MAHDI (PSL) POURQUOI & POUR QUOI : APPROCHE ANALYTIQUE DU VERSET 3 DE LA SOURATE 5 (1ÈRE PARTIE)

today3 septembre 2020 6

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Analyse morphologique du Verset 3 de la Sourate 5 (1/3)

Pour le 2ème numéro de votre émission intitulée «Le Mahdi POURQUOI ou POUR QUOI», le Professeur Mouhamadou Macalou Lahi commence l’analyse de ces versets qui semblent s’opposer, dans leur contenu, à l’avènement de l’Imam al-Mahdi (psl).Le premier de ces versets est le verset 3 du chapitre 5 (la sourate Al-Ma’idah) du Saint Coran. Le deuxième est le verset 40 de la sourate 33 (Souratoul Ahzab).

En ce qui concerne le verset 3 de la sourate 5 (Sourate Al-Ma’idah), Une approche analytique est possible de deux points de vue. Du point de vue de la morphologie ensuite du point de vue de la sémantique.

Du point de vue de la morphologie, il faut comprendre, déjà que, la proposition qui commence par « Al yawma akmaltu » est en fait une partie du verset. Il faut même dire une sous partie du verset 3. Donc traiter de la morphologie de ce verset c’est traiter de sa totalité. C’est-à-dire du début à la fin du verset. Lorsque l’on considère le verset dans sa globalité, on peut se rendre compte que du point de vue de la morphologie ; ce verset présente différentes parties : Nous avons déjà une proposition de base dans laquelle se trouvent insérées deux propositions incidentes avec un élément commun. C’est « Al Yawma ».

Sur le plan sémantique, l’on peut observer que nous avons une prohibition motivée d’une part et, de l’autre, l’énoncé d’un désespoir et d’un parachèvement. En ce qui concerne la prohibition, elle part du début du verset par l’expression « hurrimat ». C’est donc une interdiction qui est ici annoncée. Et l’interdiction porte sur une série… Donc, ce qui est mort par étouffement nous est interdit à la consommation. En plus de ça, nous est interdit ce qui a été assommé, de même que ce qui aura trouvé la mort par la chute. Mais aussi, les bêtes qui seraient mortes d’un coup de corne sont également interdites à la consommation. Cela ne s’arrête pas là puisqu’il nous est également interdit des bêtes ayant rencontré la mort du fait d’autres bêtes sauvages. Par exemple, il nous est interdit la consommation des restes de lion par exemple ou d’autres bêtes carnassières.

L’interdiction ne porte pas que sur la consommation. Elle porte également sur des pratiques. Dans ce passage, le Coran nous interdit le partage aléatoire. C’est à dire, la partage fondé sur le hasard notamment par les tirages des fléchettes, etc., dit le Coran. Donc, dans cette première partie, nous avons une interdiction. Et ensuite, toujours dans cette première partie de la phrase de base, de l’expression de base dans laquelle est inséré l’incidente, on va dire, sont insérées les deux incidentes avant, donc, les motifs de l’interdiction, de la prohibition… C’est de la perversité. C’est, donc, parce que c’est pervers qu’Allah (swt) nous interdit de consommer ce genre d’aliments.

La seconde partie de la phrase de base justement lève cette interdiction sous conditions. On va dire que c’est une partie dérogatoire. Pour résumer : lorsque la non consommation peut mener justement à la perte de l’individu, il y a une dérogation qui lui est accordée mais justement sans verser dans le pêché. Cela signifie, en réalité; que dans ces conditions-là, il peut en consommer. Et, selon les exégèses, sans jamais en exagérer. C’est-à-dire, il peut en consommer juste pour ne pas mourir de faim mais sans jamais aller au-delà ce qui signifie qu’une fois repu, il doit arrêter de consommer.

Voilà, donc, en ce qui concerne la phrase de base, dont, je le rappelle, le contenu est prohibitif. Il porte sur un ensemble d’éléments dont la consommation nous est interdite et l’interdiction porte autant sur le genre de mort que sur le caractère même de ce qui est consommé. C’est un cadavre non ! J’insiste encore Le genre de mort insiste nous-mêmes quand nous ne sommes pas dans le cadre d’un cadavre. Nous, musulmans, nous ne pouvons pas tout consommé et nous ne pouvons pas consommer des bêtes mortes par étouffement, des bêtes ayant reçu un coup de corne, des bêtes mortes d’une chute, etc… Cette première partie du verset indique un désespoir. Le désespoir des mécréants. Désespérés de quoi ? De la religion, de notre religion…

Pour faire suivre ensuite une recommandation. Celle de ne pas craindre justement ces désespérés, ces déçus, ces mécréants mais plutôt de craindre Allah (swt). Ensuite, nous passons à la deuxième incidente puisque les deux sont juxtaposées. Cette deuxième incidente ne nie pas une prohibition. Cette deuxième incidente parle plutôt d’un achèvement. Voilà, donc, du point de vue morphologique et du point de vue sémantique – dans le souci d’une approche analytique du verset – voilà comment est structuré ce verset 3 de la sourate 5 du Saint Coran.

Transcrit du N°2 de « LE MAHDI POURQUOI & POUR QUOI »

Par Sélou Laye BA

Écrit par: soodaan3

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