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BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
Serigne Cheikh Moukhtâr Lô (Rta) a pu écrire en témoin oculaire de Seydinâ Limâmou (Asl) sur cette ressemblance inouïe :
« Qui avez-vous entendu comme guide parmi[1] les non–arabes avant son Appel en Occident extrême ? Ses actes n’ont jamais divergé avec ceux de l’Envoyé de DIEU, dans l’accomplissement du bien, tel que le souvenir de DIEU, jusqu’à ce que ses compagnons fussent nommés les gens du Lâ ilâha illal LAH … » [2]
À cette ressemblance par le caractère, par les actes, s’ajoute celle de leurs itinéraires, comme on le verra inchâ ALLAH.
Enfin, disons que le caractère démonstratif [3] de cette étude, en certaines parties, nous écartera souvent de celui narratif, nécessairement. On ne peut parler de tel ou tel en tant que Mahdi, sans aligner les arguments de sa cause.
Dans l’eschatologie musulmane, le monde, après le Prophète Mouhammad (Psl), n’attend que trois personnages : le Mahdi (Asl),’Issâ Ibn Maryam (Asl) et dadjâl (maudit soit-il !).
Pour tous les trois, le Prophète (Psl) avait donné des signes distinctifs de reconnaissance dans ses hadiths, lesquels ont fait l’objet de beaucoup d’études de la part des Oulémas musulmans, malgré de nombreuses divergences. Nous en verrons certains, inchâ ALLAH.
Revendiquer le titre de Mahdi, force, par conséquent, le prétendant à passer la nécessaire épreuve de contrôle d’avec les signes indiqués dans le Coran et la Sounnah. Il nécessite la présentation de preuves évidentes de conformité, de confirmation des signes connus ou au moins de la plupart d’entre eux. C’est, d’abord en cela, que ce titre de Mahdi se différencie fondamentalement des titres et élections, quels qu’ils soient, dont peuvent se prévaloir certains Saints de DIEU Le Très Haut. Ensuite, le titre de Mahdi n’est pas compétitif, mais relève de la Science Éternelle et Insondable [4] de DIEU, Le Très Haut. On ne gagne pas le titre de Mahdi, on se le voit gratifié ou si on paraphrasait l’autre [5] on ne devient pas Mahdi, on naît Mahdi.
« ALLAH réserve à qui Il veut sa Miséricorde. Et c’est ALLAH le Détenteur de l’abondante grâce. » [6]
Les titres ou grades que DIEU, Le Très Haut, décerne, par Sa Grâce, à des Saints, pour leurs efforts agréés, se réalisent dans leur intimité avec Lui. Cette intimité fait qu’ils sont nombreux et difficilement saisissables par le commun des gens. Ces titres dont se prévalent les Saints, ne se retrouvant, apparemment, ni dans le Coran, ni dans la Sounnah, ne nécessitent aucune démonstration, aucun contrôle de conformité. On croit simplement aux déclarations de leurs détenteurs proclamés ou on n’y croit pas. Leur acceptation s’éprouve mais ne se prouve pas. On est dans un domaine d’élasticité infinie, un champ clos où se livrent des batailles sans fin comme dirait Kant.
Contrairement, le titre de Mahdi (Asl) se démontre par des signes révélateurs, devant résider en tout prétendant, au moins en partie. Présenter tous les critères de reconnaissance rapportés dans les hadiths est quasi-impossible, quand on sait que leur authentification pose d’énormes problèmes, d’un spécialiste à un autre. Faire l’unanimité en ce domaine, relève de l’utopie : tel hadith, considéré comme authentique par tel spécialiste, sera déclaré faible ou faux par un autre. Cette vérité est connue de ceux qui ont une certaine connaissance de la science du hadith.
J’aurais pu, dans une étude spécifique, en donner plusieurs exemples. Il faut laisser les mal-informés patauger dans leurs rêves d’unanimité !
De même, la fonction de guide du Mahdi (Asl) annoncé par les textes traditionnels est universelle, « celle » des Saints – s’il y’en a – ou des autres rénovateurs est circonscrite dans l’espace et le temps.
Ainsi, on ne peut se déclarer Mahdi, sans se soumettre à l’épreuve comparative d’avec les signes indiqués dans les textes. Seydinâ Limâmou LAHI (Asl) s’y « soumit », en présentant, par sa naissance, son histoire, ses paroles et actes, son enseignement, des preuves innombrables d’authenticité, comme on le verra, inchâ ALLAH.
Il était même défiant en disant à son jeune disciple Bâye ‘Abdoul LAHI Sylla (Rta) :
« Tiens fermement à moi jusqu’à voir un autre Limâmou. » [7]
Dans une version plus complète d’El Hâdj Mouhammad Sa’khîr Gaye (Rhml), il dit :
« (Tenez fermement à moi), si un autre Mahdi vient, j’irai avec vous vers lui mais s’il ne se présente autre que moi, vous n’aurez pas perdu. » [8]
Et finalement, il dira dans son sermon :
« Si vous voyez quelqu’un qui est meilleur que moi en ses recommandations ou qui vous interdit plus de mauvaises choses que moi, laissez-moi et suivez-le. » [9]
La concordance des signes décelés en lui avec les hadiths relatifs au Mahdi (Asl) et la ressemblance de son itinéraire avec celle du Prophète (Psl) frappent n’importe quel observateur. Elle était si surprenante que le Pr Assane Sylla (Rhml) a justement pu écrire, après avoir donné une liste de prétendus Mahdis : « Il semble ainsi, qu’aucun de ces Mahdis ne peut supporter une comparaison avec Seydinâ Limâmou LAHI (Asl) du Sénégal. Il a , quant à lui, fait aboutir sa mission par ses vingt-six ans de prédiction (1884-1909), par la parfaite droiture morale et religieuse de ses actes et paroles, par sa constance à travers les rudes et douloureuses épreuves qu’il a subies, par la parfaite pureté de son enseignement religieux entièrement conforme aux prescriptions du Saint Coran, par le fait que les prédictions du Prophète Mouhammad (Psl) et des grands Saints musulmans sur le Mahdi, concordent avec ce que Seydinâ Limâmou a vécu et réalisé et par d’autres aspects de son œuvre qu’on découvrira dans les pages qui suivent. » [10]
Nous demandons à DIEU Le Très Haut de nous accorder son assistance du début jusqu’à la fin de notre étude, de nous préserver de satan le maudit et des passions de l’âme. Nous prions DIEU, Le Très Haut, comme aimait le faire le Saint Maitre Seydinâ Limâmou Al Mahdi (Asl) :
اَللَّهُمَّ بَابَ الْبُشْرَى بِكَلِمَةِ لاَ إِلَهَ إِلاَّ الْلَّهُ (اِفْتَحْ لَنَا)
« Ouvre-nous, ô, DIEU, La porte du bonheur par la grâce de la parole :
[1] Il ne dit pas des non arabes, c’est une mauvaise traduction de la phrase.
[2] Ibid. pp. 91 ,92.
[3] Nous pesons parfaitement nos insuffisances pour parvenir pleinement à cet objectif.
[4] À défaut de parler, comme les juristes, de pouvoir discrétionnaire.
[5] Simone De Beauvoir.
[6] Al Baqarah (La Vache), s.2.v.105.
[7] ‘Abdoul LAHI Sylla, Kitâboul Oussoûl.
[8] El Hâdj Mouhammad Sa’khîr Gaye, Tazkiratoul Jamâ’a.
[9] Sermons de Seydinâ Limâmou LAHI (Asl), traduction et commentaires Mouhammad LAHI.
[10] Assane Sylla, Le Mahdi, p.20.
Écrit par: soodaan3
today19 novembre 2024 225 8
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