TEERE DIINE JI

25 – TEERE DIINE JI : Bushra Al-Muhibbin

today2 mars 2021 8

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Le revers du Commandant et de ses hommes

Le jour fixé par leur chef, le Commandant, pour se rendre à Yoff, ils se levèrent de bonne heure et déclarèrent à Limamou, qu’ils ont l’intention de se rendre à Dakar pour aller prendre leurs bagages et revenir à Yoff. Limamou leur répondit : Vous n’attendez pas ceux qui vous ont envoyé ici ? Ils restèrent silencieux et s’en allèrent. C’est ce jour-là qu’arriva à Yoff un Commandant et ses compagnons impis. Ils étaient au nombre de quarante : ils furent guidés par un individu sans scrupule du nom de Massamba Koki, l’un des hypocrites appartenant à la même ethnie que Limamou. Ils se dirigèrent d’abord à l’endroit appelé Diamma Laye, endroit où Limamou faisait habituellement ses prières. Ils croyaient pouvoir le surprendre là-bas, seul et isolé. Ne l’ayant pas trouvé là, ils se dirigèrent vers sa maison. Les disciples de Limamou étaient groupés devant la mosquée étaient entrain de chanter avec ferveur les louanges de Dieu. C’était au moment de la prière du début de l’après-midi. Limamou debout devant la porte de sa maison, ordonna aux autres fidèles restés dans la maison d’aller rejoindre ceux qui étaient devant la mosquée car il savait que les ennemis allaient bientôt arriver.

Le Commandant et ses compagnons arrivèrent et demandèrent aux fidèles groupés devant la mosquée : Où est Limamou ? On les répondit qu’il était dans la maison. Limamou avait, avant l’événement déclaré à ses fidèles : Si quelqu’un vient ici dans l’intention de m’arrêter ou de me tuer, ne faites rien contre lui. Laissez-moi entre les mains du Créateur, Il me suffit et je cherche appui qu’en Lui. Il ajouta : Je me fortifie en Dieu et Il est un appui suffisant. Lorsque le Commandant est ses compagnons entrèrent dans la maison, tous les habitants de Yoff, sortis de leurs demeures, devinrent des spectateurs curieux de savoir comment allait se terminer la rencontre de Limamou et des Français. Ceux-ci étaient armés de sabres et d’autres armes, tandis que Limamou n’avait rien d’autre que sa sereine confiance en Dieu. Il avait répété à ses fidèles la consigne : Que personne ne lève le bras, ni un bâton ni une autre chose, ne faites rien d’autre que chanter la gloire de Dieu. Ils obéirent et à haute voix, ils chantaient.

Le Commandant des mécréants, armé de sabre et d’un pistolet, coupa la palissade de la maison, s’avançant et mit le feu sur une des cases de Limamou. Celui-ci s’avança et posa la main sur la case. Le feu s’éteignit et Limamou déclara : elle ne brûlera pas. Nous allons voir si elle ne brûlera pas, répliquèrent les mécréants. Ils mirent le feu une seconde fois sur la case, Limamou posa sa main sur celle-ci et le feu s’éteignit. Le Comandant saisit alors un pistolet tout neuf qui ne peut s’enrayer. Limamou lui présenta son oreille et lui dit : tire ici, le Commandant tire plusieurs fois en vain, le pistolet ne marcha pas. Etonné le Commandant saisit des menottes, qui servent à enchaîner un détenu. Limamou lui tendit les mains. Il lui enchaîna les mains et quand il finit de fermer les menottes, Limamou invoqua Dieu, les menottes tombèrent à terre. Le Commandant mécréant se jeta alors de force sur Limamou, celui-ci le souleva et le jeta par terre, il poussa un et se précipita sur son cheval. Lui et ses compagnons retournèrent à Dakar, effrayés et couverts de honte. A Dakar, il fit savoir à ceux qui l’avaient chargé de se rendre à Yoff, que Limamou n’est pas un homme ordinaire, qu’il n’a jamais vu son pareil, et que tout ce qu’on avait dit de lui était vrai.

Écrit par: soodaan3

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