L’étude analytique que j’ai menée sur les sermons du saint-maitre Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (asws) m’a permis de constater qu’il insiste sur plusieurs points qu’il a répétés plusieurs fois dans quasiment tous les sermons. Il faut comprendre toutefois que cette répétition n’est pas gratuite. Elle démontre en fait l’importance de ces points pour le saint homme qui, en parfait Nazîr (avertisseur) pour son peuple, connaissant l’origine de ce qui conduira inexorablement nombre de musulmans dans les flammes de la Géhenne, le préparait sur ce qu’il fallait faire pour avoir rapidement l’agrément d’Allah et tout ce qu’il fallait éviter et bannir pour s’éloigner de la colère et du châtiment du Tout-Puissant.
Parmi les points sur lesquels il a insisté on peut citer l’obligation d’aimer son prochain. À ce propos, dès son premier sermon (nous axerons d’ailleurs ce billet sur ce 1er sermon), il rappelle le hadith suivant : « Le vrai croyant doit vouloir pour son frère croyant, ce qu’il veut pour lui-même ». Il ajoutait « ne vous haïssez pas les uns les autres, déconseillez le Mal, tissez entre vous de bonnes relations ». Il recommande aussi de « renforcer nos relations par l’Amour car les habitants du Paradis s’aiment » et « d’écarter de nos relations l’inimitié et la haine car nous sommes des frères ». Il rappela ce célèbre verset du Coran : « Les croyants sont tous des frères, arrangez donc les différends de vos frères et craignez Dieu afin qu’Il ait pitié de vous » (s49, v10).
Pour mieux réussir ce pari de l’amour sincère envers son prochain, qui est d’ailleurs la base de la stabilité régnant parmi les Ahloulahi depuis 1 siècle et demi, Seydina Limamou Lahi (asws) nous donna une première arme en nous conseillant de « nous méfier des ouï-dire et des « on a dit que… », car, disait-il « bien souvent ce qu’on raconte et ce qu’on entend ne correspondent pas à la réalité.»
La deuxième arme est de « ne nourrir à l’égard de nos frères que de bons soupçons ». Il insista même sur ce point en décrétant : « Évitez les mauvais soupçons ».
La troisième arme étant d’éviter tel qu’il nous le recommande : « la médisance (jëw), la calomnie (tuumë), le mensonge (fenn), la trahison (wòr), le fait de raconter beaucoup de choses sur quelqu’un qu’on n’aime pas. »
Comme quatrième arme, il nous recommande en outre « d’éviter la jalousie (fiiraangué, soxor), la haine (mbañeel), l’orgueil (rëy, beew) et l’ostentation (nguistal). »
La solution ultime pour éviter tout ce qui compromet ou détruit les bonnes relations entre frères croyants et au delà de l’harmonie dans la communauté, la société (en général) est donnée à travers ces précieux et sages propos du meilleur des Hommes :
« Ne négligez pas d’évoquer le souvenir d’Allah partout où vous vous trouvez. Le rappel du souvenir d’Allah diminue les mauvaises actions (mensonges, médisances, calomnie, haine, orgueil, ostentation, etc.) et multiplie les bonnes. »
Au terme de ma modeste étude, que j’ai voulue objective le maximum possible, l’enseignement que j’ai tiré des nombreuses et stratégiques répétitions du saint-maitre (asws) dans ses sermons est qu’il savait pertinemment que ces points seraient les fléaux de notre époque.
Yalna sounou Borom Allahu saxal ñu si jeufé ndigueul yi té xàñ ñu temps bu ñuy jëféé ay téreem.
Yalna Sunu Boroom fayal ñu sunu sanga, sunu yaakaar sunu sopé ba (gënël ñu ndey ak baay aki doom aki alal) muy Seydina Limamou Lahi (asws). Yalna doon sunu muur.
Par Chérif Al Hassan Lahi Diop,
Secrétaire général Vision 129
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