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Radio Urum-Bi La Voix du Salut
BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
Depuis quelques années déjà nous dirigeons la prière de Nafila suivie d’une causerie à la dernière semaine du mois de ramadan à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar sur invitation de l’Amicale des Elèves et Etudiants Layènes/section UCAD. Pour la présente édition 2024, marqué par le contexte de fermeture du Campus social sur ordre des autorités à la suite des émeutes de juin 2023, l’évènement a été délocalisé à Yoff Layène en face du lieu saint de Diamalaye le samedi . Le thème choisi cette année nous sert de thème pour cette présente tribune.
Avant d’entrer dans le fond du sujet nous avions tenu à faire une petite précision à savoir que dans la communauté Ahloulahi il n’y a pas de distinction entre les adultes et les jeunes en ce qui concerne la pratique des obligations religieuses comme l’a si bien chanté le poète Libasse Niang :
Goor ak jigeen mak ak ndaw xaleelo jaamu ga ñoo sa maasé naaj ak teeloo
Pour dire que hommes, femmes et enfants ont les mêmes obligations et devoirs quand il s’agit d’adorer Allah.
Aussi, pourrait-on facilement comprendre que les jeunes tout comme les adultes ont globalement les mêmes obligations et la même responsabilité face à la mission prophétique de Seydina Limamou Lahi. Toutefois, dans la mesure où la jeunesse est l’avenir et l’espoir de cette communauté, elle a encore ceci de plus et terme de devoir : elle doit sécuriser son héritage qui n’est rien d’autre que sa foi dans la mission prophétique du saint-maitre (asws) et son rôle de vulgarisateur de son message et de sol enseignement salvateur.
Pour répondre maintenant à la problématique posée, nous avons jugé que la conduite à tenir par la jeunesse Ahloulahi face à la mission prophétique de Seydina Limamou Lahi (asws) se résume en 5 points :
1. CONNAÎTRE SEYDINA LIMAMOU LAHI (ANLEYHI SALÂTOU WA SALÂM)
Connaitre Seydina Limamou Lahi équivaut à maitriser son histoire en s’imprégnant des écrits des grands Cheikhs de notre communauté sur la question notamment la célèbre biographie intitulée « Bushral Muhibbîna wa tayhîz al Jâhilîn » du Cheikh Makhtar Lo. On peut aussi citer des ouvrages comme « Îzâlul Jahli », « Husnul Jawâb », « Çifâtu Rassûl » du Cheikh Abdoulaye Sylla, le « Dîwân » de Serigne Modou Mboup, « Jawâbu Sâ il » du Cheikh Doun Pathé Ndoye, etc.
Le point de départ de la recherche pourrait être la visite que la délégation de guerriers lébous de « Taank » parmi lesquels un certain Mame Alassane Thiaw (futur père de Seydina Limamou Lahi) a effectué au Fouta pour répondre à l’appel au jihad lancé par le célèbre « Mujâhidîn » Cheikh Oumar Al Foutiyou (rta) contre les peuples ceddo de la Sénégambie et ses environs. L’ouvrage « Kitâbul Usûl » du Cheikh Abdoulaye Sylla en a d’ailleurs fait mention. À ce niveau, il est aussi question de chercher à connaitre les circonstances de son illustre naissance, les faits prodigieux ayant eu lieu à l’occasion et qui se sont encore poursuivis tout au long de sa vie : de son enfance à son âge adulte. Les différentes péripéties ayant conduit à son Appel et tout ce qui se passa après cela ainsi que l’identité et la dimension spirituelle des différentes sommités intellectuelles et dignitaires de l’époque ayant répondu aux premières heures de l’Appel à l’instar de Thierno Mbaye Sylla (Imam Ratib et Juge musulman de la collectivité lébou), du pôle Tafsir Ndické Wade « Borom Gandjol », de Tafsir Abdoulaye Diallo, etc. doivent aussi être connues.
Pour préserver l’authenticité des faits relatés et veiller à la sacralité de l’histoire du meilleur des Ahloulahi, il faudra éviter toute forme de corruption de cette histoire notamment par des affabulations et autres exagérations inutiles. De même, il faut aussi régler définitivement le problème des nombreuses versions contradictoires que certaines personnes de notre époque cherchent à introduire de plus en plus dans un but que nous ignorons.
À ce propos, nous nous réjouissons de la sage décision prise par son éminence, notre cher Khalif, Seydina Mouhamadou Makhtar Lahi ibn Seydina Mandione qui, aux premières heures de son califat, a mis en place une commission dont la mission première est de produire une version officielle de l’histoire et de reproduire l’enseignement authentique de Seydina Limamou Lahi (asws) pour régler définitivement cette question.
2. MAITRISER SON ENSEIGNEMENT
Une fois, que la première étape (à savoir, connaitre son histoire) est dépassée, la suivante sera de maitriser son enseignement. En effet, l’Imam Al Mahdi dont se réclame le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws) avait été prédit pour apparaitre à la fin des Temps, une époque durant laquelle la terre serait remplie d’injustice et d’iniquité et où vouer un culte exclusif et sincère à Allah et suivre son messager seraient très difficiles voire quasi-impossibles, afin d’apporter les solutions menant à la Voie du Salut. C’est pourquoi, il est crucial pour la jeunesse d’assimiler tout l’enseignement de Seydina Limamou Lahi (asws) surtout les réformes qu’il a entreprises et qui ne sont globalement qu’un rappel de sunnas anciens perdus dans le temps et dont l’éminent professeur Assane Sylla (rta) confirmait qu’elles sont «pourtant d’une parfaite orthodoxie musulmane ». Nous pouvons citer l’exemple de la pratique après chacune des prières quotidiennes appelée « tassab » et dont le Cheikh Abdoulaye Sylla rapporte dans ouvrage « îzâlul Jahli » qu’avant la célèbre Bataille de Khaybar, elle était la sunna du meilleur des Messagers (asws).
La jeunesse se devra de s’approprier sa mission en tant que son ambassadeur et de mettre en pratique au quotidien l’enseignement acquis auprès de lui (asws). Libasse Niang disait :
Tammal nga say guné ñuy xeeñtu yoonu Yàlla bay mak
Yeenee te no baayi Lislaam yaa nu wan yoon wi tampeel sunuy xol ba Diiwaan yaay Borom diinee
La jeunesse doit en outre pouvoir expliquer cet enseignement. Et sachons que quiconque prendra le temps de découvrir et d’étudier l’enseignement de Seydina Limamou Lahi (asws) dans sa beauté, sa pureté, sa perfection et qui, en fait, ne fait que restaurer et de la meilleure des manières le « tawhiid » authentique (croyance à l’unicité d’Allah) se gardera de rejeter sa mission. C’est pour cette raison que, parlant du saint-maitre, l’Imam Mouhamadou Sakhir Gaye (rta) conseillait aux autres dans un de ses poèmes :
Gaayi ñëw leen gëstu waat diineem té seetaat kon di ngeen
Xamni Baay Laay Yàlla moo soop def ko muy njiital anaam
3. S’INSTRUIRE POUR POUVOIR LÉGITIMER SA MISSION PROPHÉTIQUE
Seydina Limamou Lahi (asws) a déclaré lui-même qu’il est la réincarnation en chair et en os du prophète Mouhamad (asws) et nous autres, ses disciples, y croyons dur comme fer. Ainsi, la jeunesse Ahloulahi se doit de s’instruire sur la question pour pouvoir défendre sa mission prophétique. Pour ce faire, il devra répertorier les écrits anciens annonçant l’apparition du Mahdi, rassembler des arguments issus du Coran qui est le livre de référence et des hadiths tendant à confirmer la mission prophétique du saint-maitre. Une fois après, les fidèles devront se partager ces arguments entre eux. L’essentiel des ouvrages (Nûrul Absâr, Musnad de Ahmad, le tafsîr de l’Imam Qurtabi, le Tafsîr de Ibn Kathîr, le tafsîr de l’Imam Jalâleyni, l’Imam Abdul Wahâb Shahrâni, etc.) permettant de fournir des arguments solides à la faveur de la mission prophétique de Seydina Limamou Lahi (asws) a été rapporté dans le « Diiwaan » de Serigne Modou Mboup « Al Ghârikhou » et dans le recueil « Tazkiratul jama a » de l’Imam Mouhamadou Sakhir Gaye. D’autres ouvrages encore comme ceux écrits en langue française à l’image de « Le Mahdi » du professeur Assane Sylla, « Le Sceau du Paraclet » de Mouhamadou Macalou Cissé, ou encore « La Vie Exemplaire de [Seydina] Limamou Lahi » de El Hadji Malick Sarr, etc. peuvent être consultés.
De même que les écrits du Cheikh Mouhamadou Lahi Diop dit « Baye Diop », de Ibrahima Diop, de Ibrahima Abou Samb et du Docteur Mame Libasse Thiaw Lahi (fils ainé de Seydi Mouhamadoul Amine Lahi)…
La plupart des gens qui tentent de s’opposer à la mission prophétique de Seydina Limamou Lahi (asws) brandissent à tort et à travers ces deux arguments :
1er argument : Ils considèrent que le titre «Khâtam an-nabiyyîn » contenu dans le verset 40 de la sourate Al Ahzab signifie que le prophète a clôturé la « nubbuwah » (prophétie) sans se demander le type de nubbuwa qui a été scellé.
2ème argument : Ils considèrent que cette parole d’Allah révélée au messager d’Allah au cours du Pèlerinage d’Adieu signifie que l’Islam est devenu complet ce jour-là, et que tout ce qui devait être dit avait été fait et qu’il n’y avait nul besoin que quelqu’un d’autre vienne après le prophète pour appeler les gens à la religion. Voici la parole en question telle que rapportée dans le Coran :
Ce qui signifie. « J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’ai agréé l’Islam comme religion pour vous. »
Pour le premier argument, il se heurte au retour sur terre du prophète Issa Ibn Maryam après lui (plus précisément à la fin des temps) comme l’a prédit le prophète Mouhammad (asws) dans plusieurs hadiths. Par exemple, il (asws) questionnait les fidèles à ce propos : « Comment vous comporterez-vous quand Issa Ibn Maryam descendra parmi vous en compagnie de votre Imam (l’Imam Al Mahdi) ? » C’est d’ailleurs pour cette raison qu’après avoir questionné les fidèles sur comment ils comprenaient l’expression « Khâtam an-nabiyyîn », la mère des croyants Aicha leur conseilla « Khûlû innahu Khâtimul anbiyâi walâ ta khûlû lâ nabiyya bahd » ce qui signifie : « dites qu’il est plutôt le « sceau des prophète » mais ne dites jamais qu’il n’y aura point de prophète après lui ». De même, dans Sahih Al Muslim, il est rapporté que le prophète a dit : « fa innî âqirul anbiyâi wa inna masjidî âqirul masâjidi » ce qui signifie « Je suis le dernier des Prophètes et ma mosquée est la dernière des mosquée ».
Si à la suite de ce hadith, le messager d’Allah est littéralement considéré comme étant le dernier des prophètes, sa mosquée bâtie à Médine est aussi la dernière au monde ; ce qui signifie que personne n’a le droit d’en bâtir d’autres à travers le monde après celle-ci. Et ceci ne cadre pas avec la réalité. Quoi qu’il en soit, le célèbre Cheikh Muhyi-dîn Ibn ‘Arabi rapporte dans son « Al Futûhâtu-al Makkiyah », parlant de l’expression « Khâtam an-nabiyyîn » : « La nubbuwah continue dans la création jusqu’au jour du jugement, bien que la nubuwwah conférant la loi soit terminée. La promulgation d’une loi n’est qu’une partie de la nubbuwah ». Il apporta encore une autre précision :
« …et il y avait entre autres, la révélation de la loi religieuse. Allah a scellé la Sharia par l’entremise de Mouhammad asws), d’où son statut de Sceau des Prophètes… ». Il ajouta enfin ceci : « Inna Muhamadane khâtamu nubbuwata, lâ nubbuwatu tashrî’i bahdahu » ce qui signifie : « Mouhammad asws) est le Sceau de la prophétie et aucun prophète apportant une nouvelle Sharia ne peut apparaitre après lui… ».
Il apparait clair donc que la prophétie qui a été scellée par le prophète Mouhammad est celle porteuse de nouvelle Sharia ou « nubbuwatu tashrî’i » ; ce qui n’exclut donc pas du tout la possibilité que d’autres prophètes s’appuyant sur la sharia de Seydina Mouhammad puissent apparaitre après lui. C’est cela qui permet de lever la contradiction liée au retour annoncé par le messager d’Allah lui-même du prophète ‘Issa ibn Maryam (Jésus fils de Marie) dans la croyance de ceux qui prétendent que « Khâtam an-nabiyyîn » signifie qu’aucun prophète ne viendra à la suite de Seydina Mouhammad.
Nous vous invitons aussi à consulter la tribune du vendredi numéro 48 intitulée : LA PROBLÉMATIQUE DE L’EXPRESSION « KHÂTAM AN-NABIYYÎN » : CLÔTURE DU CYCLE DE LA PROPHÉTIE OU SCEAU DE LA PROPHÉTIE.
Pour le second argument, il faut comprendre qu’après avoir passé 13 ans d’exil à Médine, le prophète n’avait encore toujours pas accompli les rites du hajj, qui est le 5ème et dernier pilier de l’Islam, tel que nous les connaissons aujourd’hui. Or, c’est au cours du Pèlerinage d’Adieu qu’il a enfin pu le faire en enseignant aux fidèles présents la façon de faire le hajj. C’est ce jour donc qu’il a enfin accompli le 5ème pilier de l’Islam ; c’est pour Allah déclara aux musulmans « J’ai parachevé votre religion… » [en sous-entendant ceci : après vous avoir enfin donné la méthode pour faire le hajj qui est le dernier pilier de votre religion]
4. EXPORTER SON MESSAGE ET SON ENSEIGNEMENT
Une fois que ces trois premières étapes sont franchies, il faudra maintenant exporter le message et l’enseignement du saint-maitre. En effet, lors de la « Prière de Korité d’Adieu » comme nous l’appelons, Seydina Limamou Lahi (asws) avait, après avoir fait relire l’ensemble de ses sermons, demandé que quiconque ayant reçu ne serait-ce qu’une parole de lui (asws) fasse en sorte de la partager avec le reste du monde. C’est cela qui avait motivé le déterminé troisième Khalif et Gardien de son Héritage nous citons Baye Seydi Thiaw Lahi quand il décida de rassembler, pour la première fois de l’histoire de la communauté Ahloulahi, les différents sermons prononcés par Seydina Limamou Lahi (asws) et ceux de son fils ainé et premier Khalif Seydina Issa Rohoulahi (as) dans un seul et même ouvrage intitulé « Kitâbu Irshadu ‘Ibâdilâhi ila siwâbi min qutabi Seydina Limamou Lahi ».
Pour mieux réussir le pari, nous devons tous être des modèles de fidèles Ahloulahi pour pouvoir être de bons ambassadeurs du Mahdi en appliquant son enseignement au quotidien. Le meilleur des enseignants n’est-il pas celui qui applique ce qu’il enseigne et de la meilleure des façons. Il faudra donc appliquer cet enseignement au quotidien et tel qu’il l’a enseigné sans rien y ajouter ou rien en omettre.
Enfin, la dernière étape sera d’encourager la production littéraire au sein de la jeunesse de la communauté pour mieux partager et l’histoire et l’enseignement du saint-maitre ; ce qui est le meilleur moyen pour le faire découvrir au monde. Il faudra à ce niveau penser spécialement à la production de manuels scolaires relatant l’histoire du saint-maitre pour inspirer les enfants à bas âge et leur inculquer très tôt les valeurs incarnées par les Ahloulahi.
5. ÉVITER LES POLÉMIQUES INUTILES AVEC LES NÉGATEURS ABSOLUS
Le dernier point est d’éviter les polémiques inutiles avec les négateurs absolus. Il s’agit des mêmes personnes inintéressantes contre lesquelles Allah prévenait Son prophète dans le Coran :
La raison à leur posture réfractaire étant que :
À la suite de cet exposé nous avons invité la jeunesse à s’inspirer de jeunes très engagés à l’image de notre regretté frère et ami Mamadou Bara Lahi qui a mis toute son énergie, son savoir, sa plume et ses moyens divers pour contribuer au rayonnement de la mission prophétique de Seydina Limamou Lahi.
Nos félicitations à l’Amicale des Étudiants et Élèves Layènes de la section UCAD pour les nombreux efforts fournis au service de la communauté Ahloulahi.
Écrit par: soodaan3
A travers cette émission, nous rendons un hommage plus que mérité à Seydina El hadji Abdoulaye Thiaw Lahi en vous faisant réécouter ses conférences, causeries et autre animation de chants religieux.
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