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BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
today30 septembre 2024 141 1
L’objectif de ce livre intitulé Océan de Lumières Seydina Limamou Lahi al Mahdi (psl), est de lever les ambiguïtés créées autour de la mission de Seydina Limamou Lahi al-Mahdi et de combattre l’ignorance dont sont victimes plusieurs personnes à son encontre. Ces intoxications proviennent du fait que la plupart d’entre eux ne cherchent pas véritablement à le connaître ou bien choisissent de passer par des sources hostiles et non fiables pour se renseigner sur lui.
Seydina Limamou Lahi a déclaré être le prophète Muhammad (psl), revenu sur terre pour effectuer une seconde mission en tant qu’Imam al-Mahdi. Son Appel en surprit plus d’un autour de lui. Il fit face, dès le début, à une opposition farouche de la plupart des membres de sa communauté. On lui rétorqua qu’il ne pouvait plus y avoir un autre prophète après Muhammad (psl).
Cette réponse révèle qu’il n’a véritablement pas été entendu ni compris. En effet, il n’avait pas déclaré être un autre prophète venu après Muhammad, mais plutôt qu’il était Muhammad lui-même. Il élucida cette affirmation dans l’expression « mana demb, mana tay », « c’était moi hier, c’est encore moi aujourd’hui. »
Afin de mieux comprendre celle-ci, il faut prendre l’exemple d’une salle dans laquelle on accueille un public et dont la capacité d’accueil maximale est fixée à 313 personnes. Une fois la trois cent treizième personne accueillie, on annonça qu’elle était la dernière qui pouvait être admise, que la salle venait d’être complète, et que plus personne ne pouvait de nouveau être reçue. Parmi ces 313 individus présents dans la salle, il y en eut un qui sortit puis revint. À son retour, on l’empêcha d’accéder à la salle, sous prétexte qu’elle était déjà pleine. Sa réponse ne pourra être rien d’autre que de dire qu’il était déjà là et pris en compte dans le calcul de l’effectif. C’est la même chose que lorsque Seydina Limamou Lahi al-Mahdi (psl) affirme « c’était moi hier, c’est encore moi aujourd’hui. » C’est ce point que nous avons eu à traiter en premier dans ce livre.
Cette déclaration qui date de plus de 114 ans n’est certes pas difficile à comprendre. Cependant, les négateurs continuent de manifester leur incapacité à la comprendre. C’est comme s’ils ne se s’étaient jamais retrouvés dans une situation où, accusés d’être en retard, ils se défendirent en précisant qu’ils étaient déjà présents depuis longtemps et qu’ils s’étaient juste éclipsés un moment, avant de revenir pour reprendre leur place. Tous ceux qui se sont déjà retrouvés dans cette situation peuvent aisément comprendre cette assertion.
Du début jusqu’à nos jours, les intellectuels n’ont jamais cessé de combattre la mission de cet illettré. Cependant, ils s’y prennent comme s’ils avaient en face d’eux un lettré qui arguent des références textuelles pour se donner du crédit et de fonder une légitimité.
Pourtant, cela n’a jamais constitué sa démarche. Il s’est tout juste contenté de répondre tel que devrait répondre un véritable envoyé de Dieu, c’est-à-dire présenter des preuves factuelles, observables à l’œil nu, que nul individu ne peut contester pour la simple et bonne raison qu’elles proviennent de Dieu. C’est en effet cela, l’argument valable d’un envoyé de Dieu. Les faits valent plus que les mots. Dieu nous raconte sur les premiers négateurs que :
« Lorsque leurs Messagers leur apportèrent les preuves évidentes, ils se contentèrent des connaissances qu’ils avaient, puis, ce dont ils se moquaient finit par causer leur perte. »
Un envoyé de Dieu n’est pas comme un envoyé des cheikhs et savants. C’est la raison pour laquelle le bon sens voudrait que pour le reconnaître, l’on doive se référer aux preuves qu’il apporte venant du Seigneur, plutôt qu’aux supputations des uns et des autres. En effet, faire appel aux paroles des cheikhs et savants pour récuser des preuves venant de Dieu est un pur égarement.
En réalité, la méthode permettant de reconnaître un vrai prophète nous a été désignée dans le Coran et elle consiste à :
Si par exemple, un individu déclarant être un envoyé du Créateur des cieux parvient à scinder la lune en deux parties devant tout le monde en guise de preuve, persister à le qualifier de menteur relèverait d’une démarche irrationnelle qui ne se justifierait que par l’envie de suivre ses propres désirs. C’est en effet l’histoire qui nous est rapportée dans la sourate al-Qamar où le Très-Haut affirme :
« L’Heure approche et la lune s’est fendue. Mais s’ils voient une preuve (un miracle), ils s’en détournent et disent : « C’est une magie continue ! ». Et ils nièrent et suivirent leurs passions. Or chaque chose arrivera à son terme[3].
De la même manière, si un individu déclarant être un envoyé du Maître de la terre parvient à reculer l’océan et à lui fixer une limite infranchissable depuis plus de 115 en guise de preuve, persister à le qualifier de menteur, relèverait d’une démarche irrationnelle qui ne se justifierait que par l’envie de suivre ses propres désirs. Comme si on connaissais un Maître de l’Univers autre que Dieu. En effet, le Créateur dit dans le livre saint :
« Tous ceux qui sont dans les cieux et la terre sont à Lui, tous Lui sont entièrement soumis[5]. »
Il affirme également :
« Et parmi Ses miracles, le ciel et la terre sont maintenus par Son ordre »
En deuxième partie, nous avons abordé la question des hadiths. En effet, nous les retrouvons beaucoup dans les arguments des négateurs. Nous y avons rappelé que, contrairement à ce que la plupart des gens croient, un hadith n’est pas définie comme une parole[7] du prophète, mais plutôt comme une parole qui lui est attribuée. Tous les spécialistes sont d’accord sur ce point. Al-Hâfiz Ibn Hajar al-‘Asqalânî qui est une sommité en la matière définit le hadith, dans son livre Fathu-l-bârî, comme étant « ce qui lui est attribué. »
Or, ce qui est attribué à un quelconque individu ne provient pas forcément de lui. C’est la raison pour laquelle, il faudrait faire preuve de beaucoup prudence envers les hadiths. Dans ses sermons, nous retrouvons le saint maître Seydina Limamou Lahi (psl) affirmer :
« Méfiez-vous des « on a dit » et « on a entendu. La plupart du temps ce qu’on dit et ce qu’on entend ne correspondent pas à la réalité. »
Tous les hadiths peuvent être regroupés en deux catégories ; les hadiths marfuu et les hadiths munqti ou mursal :
En règle générale, mieux vaut se fier aux faits qu’aux paroles. Si les faits diffèrent des paroles, le bon sens voudrait en effet qu’on suive les faits si on veut éviter de s’égarer. Face à la mission de Seydina Limamou Lahi, les intellectuels ont pris le chemin inverse, se fiant aux paroles au détriment des faits. En effet, lorsqu’ils constatèrent que les preuves qu’il avait apportées s’opposaient à leurs savoirs, ils s’en détournèrent et suivirent leurs propres savoirs.
C’est à l’image de celui qui regarde avec ses oreilles plutôt qu’avec ses yeux. Son égarement ne devrait surprendre personne. Il est responsable de sa perte et ne peut en vouloir qu’à lui-même. C’est un débile. Dieu affirme dans le Coran :
« Celui qui marche face contre terre peut-il avoir une démarche plus adroite que celui qui avance redressé sur un droit chemin ? » Dis : « C’est Lui qui vous a créés et vous a donné l’ouïe, les yeux et le bon sens (l’intelligence)[11], » mais vous êtes rarement reconnaissants
Il poursuit en disant :
« Dis : « C’est Lui qui vous a créé et qui vous a donné l’ouïe, les yeux et le bon sens. » Combien peu lui êtes-vous reconnaissant ! »
Il affirme également :
« Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’Enfer. Ils ont une intelligence, mais ne réfléchissent pas avec. Ils ont des yeux, mais ne regardent pas avec. Ils ont des oreilles, mais n’écoutent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Ils sont les négligents. »
On ne peut pas s’appuyer sur des hadiths pour réfuter le réel. Seydina Limamou Lahi repose face à l’océan atlantique depuis 1909 sans que celui-ci ne franchisse la limite qu’il lui avait fixé au préalable. C’est un fait réel qu’aucun hadith ne peut permettre de réfuter. C’est du tangible. Tout le monde peut le vérifier.
Nul ne peut s’appuyer sur des paroles, quelles qu’elles soient, pour réfuter le réel, car le réel est l’œuvre du Créateur. Il dit :
« Le réel vient de votre Seigneur, que celui qui veut l’accepter l’accepte, que celui qui veut le refuser le refuse[14]. »
Ce qui provient de Dieu est au-dessus de toute parole, y compris un hadith. Même face à une réalité qui semble contredire la parole de Dieu, mieux vaut revoir sa propre compréhension, plutôt que de jeter le discrédit sur ce fait et le qualifier d’œuvres de djinns ou de magiciens. L’auteur de la parole sacrée est à l’origine de la création du réel. Il convient de l’accepter pour ne pas tomber dans le déni de la réalité et dans l’associationnisme.
Dans la troisième et dernière partie du livre, nous sommes revenu sur les enseignements islamiques qui semblaient annoncer le retour du prophète Muhammad (psl). Nous y avons abordé aussi l’importance de la mission des prophètes pour les humains. C’était également l’occasion pour nous de mettre en évidence la différence qui existe entre Seydina Limamou Lahi al-Mahdi (psl) et les faux mahdis autoproclamés. En terminant, nous y avons énuméré quelques autres miracles que Dieu a donnés à Seydina Limamou Lahi dans le but de prouver la véracité de sa mission.
Le deuxième livre intitulé Le bon sens et l’orgueil face aux miracles de Dieu sera traduit incessamment afin de le mettre à disposition du public italophone.
[1] S. 40, V. 83.
[2] S. 54, V. 1-3.
[3] Nier l’existant ne le rendra pas inexistant. Nier le réel ne le rendra pas irréel.
[4] S. 30, V. 26.
[5] Tous lui obéissent.
[6] S. 30, V. 25.
[7] Par extension, il désigne toutes les traditions relatives à ses actes et paroles voire ceux de ses compagnons.
[8] Ibn Hajar Ahmad bun ‘Alî, Fath al-Bârî, al-Maktaba al-salafiyya, Tome 1, Hadîth 99, p. 193.
[9] Sermon 1.
[10] S. 67, V. 23.
[11] Ce sont ces trois éléments qui permettent d’obtenir une démarche adroite.
[12] S. 7, V. 179.
[13] S. 18, V. 29.
[14] S. 18, V. 29.
Écrit par: soodaan3
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