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BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
today28 janvier 2025 60 1
Ce 27e jour du mois rajab marque le 145 anniversaire du rappel à Dieu de notre sainte aïeule Sokhna Mame Coumba Ndoye, mère du saint-maître Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (asws), fondateur de la communauté Ahloulahi.
En effet, c’est en cette même date de l’an 1301 de l’hégire (1883) qu’elle s’est éteinte à Yoff âgée de 73 ans, cet âge fatidique auquel son petit-fils Seydina Issa Rohoulahi (premier Khalif) et son arrière-petit-fils Baye Seydi Thiaw Lahi (3e Khalif) ont successivement quitté ce bas-monde. Il s’y ajoute que Mame Coumba Ndoye a eu son illustre fils Seydina Limamou Lahi à l’âge de 33 ans. Ce dernier a aussi eu son premier fils et Khalif Seydina Issa à l’âge 33 ans. Seydina Mandione Lahi frère cadet de Seydina Issa et deuxième de leur père a eu son fils aîné et premier des petits-fils à accéder au califat à savoir Baye Seydi Thiaw (3e Khalif) à l’âge de 33 ans encore. Enfin c’est à cet âge de 33 ans que Seydina Issa Rohoulahi (as) a succédé au saint-maitre (asws). Quelques jours avant le rappel à Dieu de Sokhna Mame Coumba, son illustre fils racontait à son cousin Daouda Ndoye dans les champs de Khamsân (actuel site de la Patte D’Oie) :
«Allah m’a informé en songe du rappel à Dieu d’une femme qui est en faite une sainte accomplie». Il ajouta : « Je suis émerveillé face aux mérites et au rang dont Allah a gratifié cette sainte dame !».
Il ne manqua pas de faire une confidence toute particulière à son cousin germain : «À la suite du rappel à Dieu de cette dame, un grand événement aura lieu sous nos cieux». N’en avait-il pas profité pour informer son cher cousin et confident qu’Allah l’avait élevé au-dessus de toutes les créatures en l’envoyant en tant que l’Imam de la Fin des Temps Al Mahdi Al Mountazar ? Daouda, sans délai, s’était agenouillé devant ce cousin pour lui embrasser la main, exprimant ainsi son allégeance à Seydina Limamou Lahi. Si Daouda Ndoye a cru aux dires de son cousin c’est parce qu’il n’avait jamais rencontré quelqu’un aussi honnête aussi véridique aussi sûr et qui craignait Allah autant que le fils de sa badjène. Ce dernier n’avait jamais de toute sa vie violé ne serait-ce qu’une once des règles d’Allah ce qui lui avait valu d’être reconnu par tous comme étant le «Al Amîne» (le digne de confiance) de son époque. Par cet acte Mame Daouda Ndoye fut la première personne à embrasser la sainte main de Seydina Limamou Lahi (asws). Trois jours après cet événement, à l’aube du mercredi 27e jour de rajab (Maamu koor, en wolof), Sokhna Mame Coumba Ndoye s’en retourna auprès du Seigneur dont elle ne s’était jamais détournée de toute sa vie. La lune de rajab avait disparu avec Sokhna Mame Coumba Ndoye.
Seydina Limamou resta dans un mutisme total sans manger et sans même boire une seule goute de liquide. Les gens de son époque notamment ses proches en conclurent que c’était lié à la perte de sa mère dont il était très lié. Mais derrière ces trois jours de privation, il y avait une explication de dimension ésotérique, donc inaccessible au commun des mortel. En effet, Seydina Limamou Lahi (asws) avait reçu de son Seigneur l’ordre d’observer un jeûne de 3 jours à compter du rappel à Dieu de sa sainte mère. Or, ce même ordre avait été donné au prophète Mouhamad (asws) autrefois en Arabie, juste avant sa mission. Le samedi soir, la nouvelle lune annonçant le mois de Cha’bâne apparut. Le lendemain dimanche, premier de Cha’bâne, dans la matinée le saint-maitre Seydina Limamou Lahi Al Moukhtâr Wa Seydil Anlamîna lança son célèbre Appel à l’endroit des hommes et djinns.
«Ajîbû dâ’iyal-Lâhi ! Yâ Mahcharal Insi wal Jinni Innî ».
De Mame Coumba Ndoye l’histoire retient un modèle de piété et de générosité dont la légende a traversé les époques et inspiré plusieurs générations de femmes en quête de perfection. Sa générosité sans commune mesure lui avait finalement collé le surnom affectueux de « Coumba Diagata ».
Pour comprendre l’histoire derrière ce surnom venu récompenser les nombreux efforts de la « bienfaitrice de Taank », il faut consulter le Cheikh Makhtar Lo qui, à ce propos, rapporte dans biographie du saint-maitre intitulée « Bushral Muhhibîna wa Taykhîz Al Jâhilîn » que Sokhna Mame Coumba préparait chaque jour plusieurs marmites de repas avec l’aide de son dévoué fils Seydina Limamou Lahi (asws), son dévoué fils pour les distribuer gratuitement aux nécessiteux du village et aux visiteurs qui, de passage à Yoff, n’avaient pas où se restaurer.
Une fois que ces repas étaient bien préparés son fils parcourait le village et ses alentours à la recherche de personnes à qui les offrir. Aussitôt qu’il en rencontrait une, il lui donnait son chapelet et lui demandait de le montrer aux personnes rencontrées sur son passage afin qu’elles lui indiquent la direction de la concession de la sainte Sokhna Coumba Diagata. Les gens du village et des environs étaient tellement habitués à voir ce scénario se répéter plusieurs fois par jour au fil des ans que dès qu’ils voyaient le chapelet de Seydina Limamou Lahi entre les mains d’un inconnu, ils comprenaient qu’il faisait partie des «invités» du duo Sokhna Coumba et son fils. Aussi, de son côté quand la généreuse et bienveillante Sokhna Mame Coumba voyait le chapelet de son dévoué fils entre les mains d’un visiteur, comprenait-elle aussitôt qu’il s’agissait d’une personne à nourrir et elle s’en chargeait sans délai. Il convient de préciser qu’à l’époque Seydina Limamou Lahi n’avait pas encore lancé sa mission. C’est cela que l’éminent Serigne Modou Mboup « Al Ghârikhou fî Bahri Ahloulahi » chantait en ces délicieux vers :
Ce qui peut être traduit par «Sa mère du nom de Coumba Ndoye était du nombre des gens de bien et était sornommée « Jagata » à cause des nombreux bols quel soulevait et déplacer pour les offrir aux visiteurs sans exception».
Pour mieux comprendre le choix porté sur Mame Coumba Ndoye pour porter la lumière du maître de la Fin des Temps, il faut faire un saut dans le passé. Seydina Limamou Lahi qui a déclaré être le prophète Mouhamad (asws) revenu dans une seconde mission sur terre en tant l’Imam Al Mahdi a révélé n’avoir pas passé plus de 2 nuit dans sa tombe à la suite de son rappel à Dieu en 632 en Arabie. En effet, comme il l’a lui-même expliqué, après ce passage éphémère dans la tombe Allah a fait migrer sa lumière en Afrique dans la partie la plus occidentale du continent noir – «fîl maghribil aqsâ anlâ sâkhilil bahri» plus précisément dans la grotte des Almadies à Ngor où elle est restée immergée pendant plus de 1200 ans. À partir de ce moment, sa lumière parcourait l’univers chaque soir à la recherche de la communauté dans laquelle elle devrait apparaitre en prenant forme humaine en tant que l’Imam de la Fin des Temps Al Mahdi Al Mountazar. C’est au cours de cette quête pluriséculaire qu’elle a découvert la communauté léboue qui l’a séduite pour plusieurs choses. Dans sa célèbre biographie, l’auteur Cheikh Makhtar Lo écrivait que Seydina Limamou a dit ceci : « Lorsque Dieu décida de me faire descendre sur terre, j’ai examiné les femmes non arabes, et je n’ai trouvé parmi elles, de femmes plus vertueuses et plus décemment habillées que les femmes lébous ».
Il ajouta encore : « C’est à cause de la discrétion morale (sutura, en wolof) et la décence de l’habillement des femmes lébous que je suis né parmi ce peuple ». Et l’élue choisie pour le mettre au monde n’est nulle autre que la sainte Sokhna Coumba Ndoye fille de Birame Ndoye et Ndèye Coumba Thiaw. Feu le poète Fallou Cissé (ancien animateur à la radio Dunya) chantait cette icône du peuple lébou en ces termes :
Maam Limamou Laahi am fa at yu yagga lool
Né ñu matna junniy at yu tek di tanna yaay.
Ku ñëw mu xool la delluwaat ca biir di xool keneen
Ba soxna Kumba Ndooy mu laap dong mat ko yaay.
Jooja jamano « Kumba Jagata » la siiwé woon
Nguir da daan joxiy ñamam ña xiif du leen ko jaay.
Jur di boot du yeemé, yeen jigeen ñi sammu leen
Muuru kat yi ñoom la seeni doom di laxxu kaay.
Mame Coumba Ndoye était le prototype de la femme musulmane à tout point de vue. Caractérisée par sa décence, sa piété et sa parfaite maitrise des préceptes islamiques. En dressant son portrait dans le “Diiwaan”, le brave Serigne Modou Mboup mentionnait :
Pour dire que :
«sa mère (Mame Coumba Ndoye ) qui était pure, était témoin des prodiges [réalisés par son fils] et elle possédait aussi des qualités reconnues et saluées par ses contemporains». Il ajouta :
« Que ce soit les “faraid” (obligations d’ordre divin) tout comme la sunna de la meilleure des créature, elle les assimilaient toutes tout en les mettant en pratique».
Il disait encore :
« Mame Coumba Ndoye était une véritable croyante ; elle était aussi une pratiquante qui effectuait plusieurs actes de dévotion, elle était juste et intègre dans tous ses actes et paroles».
Alors nous prions Allah par la même formule prononcées par Serigne Modou Mboup pour le compte de Mame Coumba :
Puisse Allah rehausser Sokhna Mame Coumba auprès de son illustre fils «Yaakaari Jaam ñi » Seydina Limamou Lahi Al Moukhtâr Wa Seydil Anlamîna (asws).
Écrit par: soodaan3
A travers cette émission, nous rendons un hommage plus que mérité à Seydina El hadji Abdoulaye Thiaw Lahi en vous faisant réécouter ses conférences, causeries et autre animation de chants religieux.
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