RAPPEL A DIEU DU KHALIF DES LAYENES : Hommage à Seydina Mouhamadou Moctar Laye

Hommage à Seydina Mouhamadou Moctar Laye

Fils de Seydina Mandione et de Mame Faty Niang LAYE, SEYDINA MOUHAMADOU MOCTAR LAYE communément appelé Mame Doudou Moctar est un homme de valeurs.

Un homme d’une dignité rare, fidèle aux principes religieux et constant dans ses engagements comme nous le rappelle notre Seigneur lorsqu’Il dit à la sourate Al Isrâ verset 34 : « Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. »

Un intellectuel éminent, humble et éclairé.

À l’âge de 19 ans, alors que d’autres découvrent à peine le monde, il a dû faire face à la perte de son père.
Cest dans ce sens que son destin semblait déjà être tissé dans le chiffre 19, lui qui a vécu à la 19ème commune de Dakar, et a rendu l’âme à Cambérène, également 19ème commune ; ce chiffre qui nous renvoie à la Sourate 19 Maryam.

Trois années durant, il assuma le Califat avec une sagesse héritée, une responsabilité vécue dans la discrétion et l’élégance spirituelle.
Il faut rappeler qu’il était le troisième fils de Seydina Mandione en tant que Khalif, lui-même fils de la troisième personnalité de la communauté du Mahdi.

Un homme de savoirs, formé dans trois pays – le Sénégal, le Maroc, et la France – avec une soif de connaissance alliée à une humilité profonde,
Seydina Mouhamadou Moctar Laye, quatrième petit-fils successeur du Mahdi Seydina Limamou (PSL), s’est éteint trois jours avant la commémoration du rappel à Dieu de son grand-père Seydina Limamou Laye Al Mahdi Psl, à l’âge de 73 ans.

Un âge chargé de symboles dans sa lignée :

– Sa grand-mère Mame Coumba Ndoye : 73 ans
– Son oncle Seydina Issa : 73 ans
– Son frère Seydina Issa 2 Baye : 73 ans
– Sa nièce Aïtassène : 73 ans
– Et lui-même : 73 ans.
Un âge qui nous rappelle les 73 versets de la sourate « les coalisés » ou encore l’ordre de révélation de la sourate « Al anbya, les annonciateurs » et même le poids mystique du nom de Dieu le Majestueux « Al jalil ».

Il est décédé un Mardi, troisième jour de la semaine musulmane, jour qui fut aussi celui du départ de ce bas monde de son père, de son frère aîné Seydina Issa 2 Baye Seydi Thiaw, et de son grand frère Mame Alassane Laye. Un signe, un cycle, une continuité.

Rien ne l’attachait aux vanités de ce bas monde comme nous l’a enseigne son grand père Seydina Limamou Lahi PSL dans son quatrième sermon quand il dit : « Quiconque désire être parmi mes suivants, qu’il abandonne ce bas monde et ce qu’il contient, qu’il le considère avec légèreté et se montre avide pour les bonnes actions de l’au-delà, car c’est la vie de l’au-delà qui perdure et sa grâce ne finit jamais ».

Fidèle à l’enseignement de son grand-père, il avait renoncé à son nom de famille THIAW pour adopter définitivement LAYE (parole de piété), le nom universel, qu’il porta fièrement et légua à ses enfants. Dieu dit dans le Coran : « Puis Allah fit descendre Sa quiétude sur Son Messager ainsi que sur les croyants, et les obligea à une parole de piété, dont ils étaient les plus dignes et les plus proches, Allah est Omniscient ».

Je n’oublierai jamais l’honneur que vous m’avez fait, cher guide, cher frère, en répondant toujours avec attention et bienveillance à mes messages, qu’ils soient écrits ou vocaux.
Vous avez toujours honoré ma modeste personne de votre estime.
Je me souviens de vos mots, gravés dans mon cœur :
« Libasse, tu m’as agréablement surpris »,
après avoir lu mon premier recueil de poèmes.
« Justice vous a été rendue, alhamdoulilah »,
après la régularisation attendue pour les collectifs de la Cité Chérif Abdoulaye Thiaw Laye.

Vos encouragements constants, vos prières, vos félicitations à chaque nouvelle étape de mon engagement,
Et cette phrase, ce don précieux que je garderai à jamais :
« Limamou, tu as ma bénédiction. »

Jërëjëf Laye.
Merci pour tout.
Que la paix et la lumière vous enveloppent éternellement.

Libasse DIAGNE LAHI