DEUXIÈME ET DERNIÈRE PARTIE DE LA NOTE DE LECTURE SUR L’OUVRAGE « OCÉAN DE LUMIÈRES, SEYDINA LIMAMOU LAHI AL-MAHDI (PSL) DE MAME LIBASSE LAHI, ENSEIGNANT DOCTORANT
[Après avoir traité la première partie de l’ouvrage lors de la précédente tribune, nous voilà avec la suite qui démarre avec le 3e et dernier chapitre de cette partie ainsi que les deux dernières.]
Puis vient le 3e chapitre qui, comme sa dénomination l’indique, fait un rappel des « phénomènes extraordinaires qui attestent de la véracité de la mission Seydina Limamou Lahi Al-Mahdi (psl) ». L’auteur après avoir convoqué le verset 25 de la sourate 57 (« Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes »), aide le lecteur à faire la distinction entre le type de miracle dénommé karâma (fait extraordinaire que peut réaliser un saint) et mu’jiza (« phénomène extraordinaire qui ne peut être réalisé que par de vrais prophètes », en citant Ibn Taymiyya).
Clôturant ce chapitre, l’auteur rappela les faits extraordinaires réalisés par Seydina Limamou Lahi et qui sont toujours visibles à l’œil nu. Le puits d’eau douce de Jamalahi se trouvant à seulement quelques mètres de l’Océan Atlantique et le fait que le saint Homme ait fait reculer cet Océan en lui fixant une limite à ne plus franchir sont cités parmi tant d’autres, d’un nombre incalculable.
Enfin, arrive le dernier chapitre de cette première partie, qui servira d’occasion à l’auteur de s’appuyer sur l’enseignement du livre de référence de l’Islam (à savoir le Coran) qui a déjà fait état de retours à la vie. Ici l’auteur convoque plusieurs exemples racontés par le Coran notamment le verset 259 de la sourate La Vache relatant l’histoire de cet homme (le prophète Uzayr selon la grande majorité des érudits) qui mourut au côté de son âne et ramenés tous les deux à la vie après un siècle.
LA DEUXIÈME PARTIE EST DÉNOMMÉE SEYDINA LIMAMOU LAHI ET LES HADITHS SUR LA VENUE DU MAHDI permet à l’auteur, après avoir exposé les faits et apporté plus de précision sur leur contenu, d’entrainer dans le sujet de la mission prophétique du saint maitre en visitant les hadiths annonçant la venue du Mahdi.
Le chapitre 1 de cette deuxième partie est l’occasion de convoquer les hadiths du prophète (psl) sur le Mahdi. À travers deux sections, il établit une distinction entre le hadîth mutawâtir ou hadith notoire et le hadîth-l-âhâd ou hadith singulier. Conscient que l’authenticité de nombre de hadiths parlant du Mahdi (psl) est souvent remise en question, il consacre le chapitre 2 de cette deuxième partie au statut juridique de ces derniers qui figurent parmi les hadiths singuliers. Il termine ce chapitre en se basant notamment sur les fondamentaux des sciences du hadith pour démontrer la primauté des preuves apportées par Seydina Limamou Lahi sur les hadiths singuliers. Le chapitre suivant qui clôture cette partie aborde une autre question qui est souvent remise sur la table dès qu’on parle du Mahdi à savoir le hadith du lâ mahdiyan illâ ‘Îsâ. Ce chapitre est développé autour de deux sections toutes importantes : d’abord l’importance de Jésus dans la reconnaissance du Mahdi et enfin La descente de Jésus.
LA TROISIÈME ET DERNIÈRE PARTIE DE L’OUVRAGE PORTE SUR LE MAHDI [EN TANT QUE] MESSAGER DE DIEU. Tout comme la première, elle compte 4 chapitres.
Le problème pour la plupart des négateurs à la mission de Seydina Limamou n’est pas le statut de Mahdi qu’il réclame mais plutôt le fait de penser que le Mahdi est le prophète Mouhamad. C’est pourquoi, ils rejettent d’office et sans condition toute possibilité de retour de Seydina Mouhamad. Mame Libasse n’aurait donc pas mieux fait que d’aborder dès le 1er chapitre de cette partie la question du « retour du prophète Muhammad à travers les enseignements de l’Islam ». Dans le deuxième chapitre il souligne l’importance de la venue des envoyés de Dieu (pse). Le chapitre 3 permet à l’auteur d’aborder logiquement la question des faux mahdis. Et quel meilleur exemple que celui de Mirzâ Ghulâm Ahmad de la foi Ahmadiyya !
Pour boucler la boucle comme dirait l’autre, Mame Libasse Lahi fait le rappel de quelques autres miracles réalisés par son vénéré aïeul (psl) ; miracles que ne saurait faire aucune autre créature que le meilleur de la création. Et Cheikh Makhtar Lo disait à ce propos, tel que le chanta Imam Mouhamadou Sakhir :
Jéémë lim xarbaaxi Njiin ak duusi gééj ñoo bokk yam
Doy na cee wax gééj ga neexoon ngir di jooy Seydil Imaam
Pour dire que « tenter d’énumérer les prodiges réalisés par « Ndjine » (un des surnoms de Seydina Limamou Lahi) reviendrait à essayer de compter les vagues de la mer. [C’est pourquoi] se limiter à citer la mer de Yoff qui est devenue douce pendant trois jours pour « pleurer » Seydina Limamou Lahi (asws) à sa disparition, est plus que suffisant ».
Aussi invitons-nous nos coreligionnaires :
Gaañi ñëw leen gëstu waat diinéém te seetaat koon di ngeen
Xam ni Baay Laay Yàlla moo soob def ka muy njiital anaam muy
Pour ce faire, une des premières étapes est d’acquérir par exemple cet ouvrage produit par Mame Libasse Lahi ibn Seydi Mouhamadou Lamine Lahi.
Par Chérif Alassane Lahi Diop « Sibt Sâhibou Zamâne »,
Analyste politique et économique,
Expert en Commerce et Management des Affaires Internationales
Secrétaire Général de Vision 129.
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