EXTRAITS DE LA DERNIERE ERE : La fin des temps et son décryptage

Sur quelques propos de l’Imam Mahdi (PSL)

« Venez hommes et djinns répondre à mon appel. Mohammed avait dormi, Mohammed s’est réveillé. J’étais hier au Levant, Mohammed ibn Abdallah le prophète blanc de la Mecque et de Médine, je suis aujourd’hui Imamoul Mahdiyou prophète noir de Dieu à Yoff au Couchant. Si vous, créatures de Dieu, sachez teindre un tissu blanc en noir, comment pouvez-vous ne pas accepter que Dieu, le Créateur, ait pu ressusciter Mohammed ibn Abdallah le Prophète Mecquois blanc en Limamou Lahi Kumba Ndoye, prophète noir à Yoff ?

C’est à mes doigts crochus (montrant ses auriculaires) que Dieu a accroché les clés du Paradis. Aucune créature n’entrera au Paradis avant que moi Limamou Lahi n’eusse ouvert ses portes. Je jure parla Grandeur de Dieu que je suis l’imam des envoyés de Dieu !

Que celui qui a une pièce de monnaie (dereum) qu’il donnerait de tout cœur à Mohammed ibn Abdallah le Prophète de Dieu, me la remette. Si à l’au-delà, il trouve un autre Mohammed ibn Abdallah que moi, nous irons lui remettre sa pièce de monnaie. Mais, je jure par la Grandeur de Dieu notre Seigneur que vous ne verrez pas à l’au-delà, un autre Mohammed ibn Abdallah que moi. Vous verrez que Mohammed ibn Abdallah l’Arabe et Limamou Lahi Kumba Ndoye ne sont qu’une seule et même créature de Dieu, mais sous deux formes différentes, l’un d’aspect blanc au Levant, l’autre d’aspect noir au Couchant. Je suis Imamoul Mahdiyou que le monde attendait. »

S’adressant à ses disciples, Mame Limamou Lahi disait : «Oh mes disciples ! C’est dans le Paradis dénommé “ ilayin ” que je vous emmènerai! « le Paradis des privilégiés ».

A ses disciples, Mame Limamou Lahi disait : “Vous serez peu considérés sur Terre, vu votre petit nombre, mais vous serez très enviés à l’au-delà”. Il ne m’appartient que de prêcher. Le reste est entre les mains de Dieu. Sa volonté s’accomplira sur ses créatures. Je ne suis que son serviteur, chargé de transmettre ce qu’Il m’a ordonné. Cela seul m’appartient. Je suis resté à la grotte de Ngor –Almadies (Al Mahdi) plus de mille ans ; et chaque nuit, je parcourais le monde dans tous les sens. J’ai observé les femmes non arabes et je n’ai trouvé parmi elles de femmes plus vertueuses et plus décemment habillées que les femmes léboues. C’est pour la discrétion morale (soutoureu) et la décence de l’habillement des femmes léboues que j’ai choisi de naître dans cette communauté.

Quand j’eus l’âge de marcher, chaque fois que je piétinais une souillure de poule ou d’autre chose, je m’arrêtais et pleurais jusqu’ à ce qu’on me lave le pied. Devenu grand garçon, lorsque mon père m’envoyait lui chercher du bois ou des pieux, je rentrais les mains vides. Mon père me demandait alors : “Où est le bois ?” Je lui répondais “je n’ai rien rapporté père, car les arbres s’inclinaient vers moi(dima soudioo teul) et me saluaient en disant “assalaamou aleykoum yaa rassolou Lahi”, chaque fois que je m’approchais d’eux pour les couper”.

Mon père ne disait rien sachant que je disais la vérité. Si toutes les créatures se prononçaient sur une évidence et que j’en prenais le contre-pied, Dieu le Tout Puissant transformerait leur évidence en mensonge et mes propos en vérité, parce que je suis son intime, son double envoyé et la meilleure de ses créatures. Je suis Mohammed ibn Abdallah, le prophète du Levant et aujourd’hui Imamoul Mahdiyou au Couchant. Personne ne peut dire ce que je dis pendant un an sans qu’on ne le voit brûler comme de la paille ou disparaître dans la terre. Le monde ici-bas est un cadavre que seuls les chiens et les vautours se disputent ».
« Je donne un délai de pas plus de 300 ans, avant que toute l’Humanité ne me rejoigne ici (à Diamalaye, sur la plage de Yoff), devant mon mausolée. C’est alors qu’ils sauront que je suis Mohammed ! »

Omar Lahi DIAGNE