Longtemps déniée de son statut dans les civilisations et religions anciennes, la femme est élevée au plus haut sommet de la dignité humaine avec l’avènement de l’Islam qui est une religion en lutte contre le paganisme dominant et un mouvement de réformes sociales.
Ainsi dans le Coran et les hadiths du Prophète ASWS, l’homme et la femme jouissent des mêmes droits et obligations et ne peuvent se valoriser que par les bonnes actions qu’ils accomplissent ; « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage » (Sourate 9 Verset 71).
Au fil des siècles, les femmes musulmanes se sont illustrées par leur foi et leurs actions au service du développement de la société islamique qui leur a conféré un statut juridique tout en leur accordant des droits et des devoirs.
C’est dans cette continuité que le Saint Prophète Seydina Limamou Lahi Al Mahdi ASWS, lors de sa deuxième mission sur terre, a enseigné des conceptions et pratiques religieuses qui, à l’époque, étaient révolutionnaires mais qui étaient d’une parfaite orthodoxie musulmane, pour parapher mon oncle, le Professeur Assane Sylla, qu’Allah SWT soit satisfait de lui amine.
Le Saint Maître ASWS a ainsi confirmé ce statut de la femme en lui permettant, au même titre que les hommes, d’assister aux prières dans les mosquées ; de chanter à haute voix les louanges d’Allah SWT et de son Prophète ASWS dans tous lieux et à tout moment, ce qui est haram pour certains tandis que pour d’autres la voix de la femme est considérée comme une « awra » (partie du corps à ne pas montrer) et de combattre l’adultère en prononçant le mariage religieux des filles le jour de leur baptême, mariage qui reste valable et normalement consommé si la fille devenue nubile accepte le mari qui lui est destiné (Cf: Le Mahdi Seydina Limamou Laye du Sénégal du professeur Assane Sylla et El Hadji Mamadou Sakhir Gaye).
Par conséquent, le Coran nous informe que les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices: Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. (Sourate 33 Verset 35)
On peut considérer ainsi que la femme, conformément aux rôles pour lesquels elle a été formée, notamment ceux d’épouse et de mère, a une grande influence sur le pouvoir familial car ayant la responsabilité de sa maison, elle en surveille la bonne marche. Le saint Maître Seydina Limamou Lahi ASWS nous rappelle dans ses sermons que la femme sera questionnée sur sa chambre conjugale, sur son lit conjugal ainsi que sur la façon dont elle préserve les biens de son époux.
Etre une femme n’est pas toujours facile quels que soient la société, l’endroit ou l’époque mais gardons à l’esprit, d’une part qu’Allah SWT a rendu la notoriété à la femme en intitulant une sourate du Saint Coran « LES FEMMES » (sourate 4) et d’autre part, l’Islam qui a déjà imposé l’émancipation et la parité dans les pratiques religieuses sans pour autant perdre de vue que « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens » (Sourate 4 Verset 34).
Hommage est ici rendu à toutes les femmes particulièrement celles de la communauté layenne avec, à sa tête, Mame Coumba Ndoye, sainte mère de Seydina Limamou Lahi ASWS, Mame Fatim Mbengue, mère de Seydina Issa Rohoul Lahi AS et Mame Farma Diop, mère de Seydina Mandione Lahi, surnommées respectivement par Seydina Limamou Lahi ASWS « la sainte » et « la vertueuse », ainsi que Mame Toute Sylla, mère de Seydina Ababacar Lahi, sans oublier Sokhna Aminata, sainte mère du Prophète Mohamed ASWS, Sokhna Khadija, première épouse du Prophète ASWS et première personne à avoir cru en la révélation ; Sokhna Aïcha « la mère des croyants », épouse préférée du Prophète ASWS, qui a joué un rôle important dans la transmission de très nombreux hadiths, pour ne citer qu’elles.
Maty DIOUF LAHI
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