Listeners:
Top listeners:
Radio Urum-Bi La Voix du Salut
BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
« Nous comprenons pourquoi à la croix ansée, sont associés le son « N » traduit par un signe hiéroglyphique figurant les vagues à la surface de l’eau provenant du Noun (Nwn), le fleuve primordial d’où surgit la vie sous toutes ses formes ».
Ainsi, le niil fut considéré comme une matérialisation de cette eau primordiale. D’ailleurs, les hiéroglyphes étant une écriture consonantique, la lecture de NL peut se lire ñuul ou lieu de niil. C’est la raison pour laquelle un savant comme Cheikh Anta Diop lit ñuul au lieu de NiiL. En effet, ñuul signifie noir en langue wolof, une langue subsaharienne, par ailleurs, est une version moderne de la langue égyptienne.
Aussi faudrait-il préciser que dans cette langue, n et ñ se substituent dans le parler. Ñ n’est qu’une variante de N. Toutefois, une nuance est à préciser car le n renvoie au groupe dans lequel le locuteur fait partie alors que le ñ renvoie à un groupe dans lequel le locuteur s’exclue. Par exemple, nun signifie nous et ñoom signifie eux. Dans l’expression populaire, on ne fait plus la différence mais le terme ñun semble être une faute et noom ne se dit pas. Donc nu renferme le locuteur et ñu l’exclu.
Tout cela veut dire que le NUN en wolof signifie exactement NOUS. De ce fait, par cette désignation, les Noirs égyptiens faisaient référence aux créatures en général, mais aux hommes et rabs (jinns) en particulier. D’après cette conception, NOUS étions les constituants de cette grande eau primordiale. Ainsi, le Niil devient notre mère nourricière qui nous ressource continuellement à travers l’agriculture, l’eau qu’on y boit, la pêche qu’on y fait, etc.
Dès lors, on se rend compte que la théorie de Darwin ne s’établit pas ex nihilo et ne sort pas du néant. C’est une croyance qui a toujours existé et à laquelle il a essayé de donner des relents modernes. D’ailleurs, le Coran, en évoquant la genèse des créatures, adopte le même principe même s’il se démarque au niveau du procédé soutenu par Darwin.
En effet, selon Ibn Hibban, Innallaaha qalaqa kulla chay in minal maa i (Certes Dieu a créé toute chose à partir de l’eau).
« Ceux qui ont mécru n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite, Nous les avons séparé et tiré toute matière vivante de l’eau (…wa ja’alnaa minal maa i kulla chay in hayyin… »
La création du corps d’Adam renseigne une composition d’eau et de sable, l’argile pouvant être considéré comme un type de sable « halaqal insaana min salsaalin kal faqaar (Il a créé l’homme à partir d’une argile raisonnante) » . Cette assimilation de la création humaine à la poterie sous-entend la présence d’argile et d’eau.
Dans un registre analogue, la biologie humaine révèle que le corps est composé de 75% d’eau pour le nourrisson, 60% pour l’adulte et 50% pour le senior. La première remarque est que les tranches d’âge qui ont une plus grande portion d’eau sont celles qui ont une plus grande capacité de cicatrisation, de régénérescence. En médecine, beaucoup de blessures des nourrissons s’auto-guérissent. D’ailleurs, cela peut être l’une des raisons pour lesquelles Seydina Limamou Laye (psl) recommande de circoncire les nourrissons. Ces derniers auront rarement des problèmes de cicatrisation ou d’infection. C’est un indice qui montre que les égyptiens avaient raison de penser que l’eau est source primordiale de la vie.
Dans la phytologie, en particulier la biologie végétale révèle que la teneur en eau des plantes varie entre 80 et 95%. Cela se comprend si on sait que les fleurs que vous avez chez vous n’ont besoin que d’un sol pour s’enraciner et beaucoup d’eau pour vivre. Certaines plantes peuvent même vivre sans s’enraciner au sol. C’est le cas des plantes dits épiphytes et de certaines fougères. On peut en citer les coléus et les pothos. Toutefois, la nécessité de mettre de l’engrais montre la nécessité d’éléments issus du sol, à savoir des minéraux.
Le Nuun, cette grande eau primordiale suit la même logique car sous l’eau se trouve du sable et celui-ci fournit des minéraux à l’eau, ce qui permet la vie.
Avant d’avancer plus loin dans cet ouvrage, il est important de préciser qu’il ne s’agit pas de démontrer que le Coran et d’autres livres dit révélés ont plagié des cosmogonies de civilisations antérieures. Au contraire, ce qu’il ne faudrait pas perdre de vue et que l’islam est antérieure à toutes ces civilisations et que le premier homme sur terre est un prophète, ADAM. De ce fait, les cosmogonies, fussent-elles païennes, sont inspirées de sa révélation. Si on sait qu’il fut l’élève direct du Seigneur, on comprend pourquoi la quasi-totalité des théories de genèse du monde ou de création semblent être des plagiats les unes sur les autres. L’islam de Muhammad (psl) n’est que le parachèvement d’un processus commencé depuis Adam et beaucoup de choses sont restés intacts.
« Et Il apprit à Adam tous les noms (la science) »
L’eau en tant que source de la vie explique que lorsque des scientifiques du 21ième siècle se sont penchés sur la question de la mémoire de la matière, celle de l’eau s’est mise en exergue. Ainsi, la mémoire de l’eau a pris le dessus sur les autres questions dans les études de jacques Benveniste et de Luc Montagnier. Coïncidence peut être, le miracle de l’eau de Seydina Limamou Laye (psl) s’est mise en exergue au détriment des autres. Il s’agit de l’ordre qu’il a donné à l’Océan atlantique de reculer.
Dans le langage ésotérique, les soufis utilisent des expressions telles que « boire de la lumière » ou « s’enivrer de lumière » comme si cette lumière était en état liquide. Un chantre de Seydina Limamou (psl) dit :
« Geejug leer ci soodaan
Xamul yaa ngi rootaan
Sangoo leen ko nuy naan
Mu gën ndox mu ne
Un océan de lumière en occident
Les ignorants se pavanent pour chercher de l’eau
Lavez-vous et abreuvez-vous avec
C’est la meilleure des eaux ».
Cela pourrait expliquer le surnom de Zaa-Nuun attribué à Jonas lorsque le Seigneur raconta son histoire en mer avec le poisson et dans la noirceur de la nuit. Cette symbolique d’Océan de lumière noir peut également expliquer le nom Nuun attribué au Prophète (psl) si on se réfère à la sourate du même nom, également appelé « sourate al qalami ».
Dans le vers précité, on remarque que la substitution du uu au aa donne naan qui signifie boire. Une autre variante de lecture donnerait neen, ce qui se traduit généralement par néant. Ainsi, on se demande si le néant renvoie réellement à rien. En effet, le néant à des relents de pureté si on regarde des expressions comme :
Ndoxum neen (de l’eau pure).
Une citation bien connue illustre ce sens :
Ndoxum neen du forox (de l’eau pure ne se putréfie pas).
Yaramu neen (corps nu)
Neen la (c’est du néant)
Nitu neen la (c’est une personne pure).
Ces exemples montrent que la création à partir du néant, la création à partir du nuun et la création à partir de la lumière du Prophète (psl) pourraient revenir à une même réalité. Ce serait une lumière en forme d’océan, une lumière de couleur noire, du néant qui renvoie à la pureté. Ainsi, la couleur noire est l’absence de toutes couleurs; ce qui fait que dans la symbolique des couleurs elle représente le mystère et par ricochet, le pouvoir. Le noir est une couleur du pouvoir basé sur le mystère (le ghayb).
Écrit par: soodaan3
1
Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Vendredi 04 août 2023 Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
2
Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Vendredi 06 octobre 2023 Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
3
Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Vendredi 13 octobre 2023 Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
1
Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Vendredi 04 août 2023 Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
2
Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Vendredi 06 octobre 2023 Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
3
Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Vendredi 13 octobre 2023 Chérif Mouhamadou Makhtar LAHI
Copyright Soodaan
Commentaires d’articles (0)