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Radio Urum-Bi La Voix du Salut
BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
Sur le chemin de ma quête effrénée de « tarbiya » et de spiritualité, Allah m’a, dans Sa Sagesse Indéchiffrable et Sa Grandeur Éternellement Exprimée, fait l’insigne honneur de rencontrer l’élu à qui tous les Mondes, toutes les époques et toutes les créatures doivent leur salut !
Si Certains l’ont connu en tant que AHMAD et d’autres en tant que MOUHAMAD, sous nos cieux nous le prénommons « AL IMÂMIL-LAHI AL MOUKHTÂR » ou encore « BAYE LAHI » (asws). Nous n’avons pas vécu à la même époque dans la mesure où je suis né au premier siècle après son avènement. Pourtant je l’ai fréquenté, je l’ai côtoyé et je suis devenu admiratif, ensuite je me suis inspiré de lui, puis je me suis attaché à lui, et naturellement, j’ai fini par l’aimer plus que ma propre vie, plus que je n’aime aucune autre créature d’Allah ! Alors, j’ai enfin pu comprendre cette célèbre déclaration d’amour aussi inhabituelle que sincère que lui firent tout fièrement nos valeureux aïeux qui l’ont rencontré :
Gënël nga nu sunuy nday
Gënël nga nu sunuy baay
Té yaa gën sunuy Maam
Gënël nuy junni
Ce que j’ai compris est que le saint-maitre (asws) leur avait fait gouter au plaisir de mieux connaitre Allah dans sa réalité avant de les laisser succomber à l’euphorie de L’aimer éperdument. Il en résulta qu’ils purent enfin Le Servir plus sincèrement encore ; car étant complètement détachés du shirk et libérés des passions de l’âme.
Comment l’ai-je fréquenté si nous ne sommes pas contemporains ? Eh bien, j’ai eu la chance de naitre dans la cour de son troisième Khalif, le premier de ses petits-fils à accéder à ce rang, et initiateur émérite de la cérémonie commémorative annuelle l’Appel de Seydina Limamou Lahi (asws), je veux nommer « Al Moujaddid » (celui qui renouvela sa mission) El Hadji Seydina Issa Lahi communément appelé « Baye Seydi Thiaw Sangoup Jamono » fils de Seydina Mandione Lahi. Cette cour, qui constitue un démembrement de la prestigieuse école des Ahloulahi créée par le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws) depuis 1883, et où les enseignants sont d’abord les parents, les proches, les ainés et toute autre personne du voisinage, m’a servi de premières classes : le CI (cours d’initiation) et le CP (cours préparatoire) en quelque sorte.
Et aussi loin que je puisse naviguer dans mes souvenirs, je me rends compte que le premier cours auquel je fus soumis pendant que je n’apprenais encore qu’à parler est l’apprentissage de la formule du « Tawhiid » à savoir « lâ ilâha illâ Allah ». Cette formule qui matérialise la croyance dans l’existence d’un seul Dieu à savoir Allah, l’Unique qui mérite d’être adoré a été l’ordre de mission que le Tout-Puissant donna à chacun de ses 313 messagers missionnés sur Terre à travers les époques. C’est pourquoi là où d’autres ont préféré apprendre à leurs élèves en cours d’initiation des chansons du genre « frè-re Jac-que… », les enfants Ahloulahi sont très tôt initiés dans le chant de cette formule suivant les différentes mélodies que lui a composées le saint-maitre (asws).
Dans cet environnement, les hommes chantent cette formule de l’unicité au quotidien pendant qu’ils exercent leur profession et fonction ; tandis que les femmes à la cuisine et au cours des travaux ménagers la cantonnent en chœur en rivalisant d’ardeur. À travers ce cours d’initiation au tawhiid, l’un des premiers acquis est l’amour naturel et sincère de la formule de l’unicité d’Allah et par extension un amour empreint de gratitude envers le Créateur. C’est d’ailleurs à ce stade que les enfants parmi les Ahloulahi assimilent les réponses à donner aux interrogations des deux anges de la tombe Mounkar et Nakîr. Ils pouvaient chanter allègement et en toute innocence la réponse en ces termes : « Allâhu Allâh, Allâhu Rabbî, Muhamaadu Nabî, Lâ ilâha illâ Allah… » ; pour dire que c’est Allah notre maître et Seydina Mouhamad (asws) est notre messager….
À côté de ce cours d’initiation au tawhiid, il y a le cours d’apprentissage du Coran, obligatoire à tous les enfants avant leur admission à toute autre école, y compris l’école française. À cet effet, il y avait un daara dans toutes les résidences du Khalif aussi bien à Yoff qu’à Cambérène sans oublier les autres installées un peu partout dans les peenc de la communauté Ahloulahi. Les enfants évoluant dans cet environnement aiment très tôt la religion et donc fréquentent très tôt la mosquée avec une moyenne d’âge autour des 5 ans.
Si cela est possible c’est, en partie, parce que ces enfants ont été très tôt, depuis leur naissance déjà, lavés de cette souillure (le prépuce en l’occurrence) présente chez tout garçon non encore circoncis, d’une part. En effet, toujours dans sa sagesse qui n’a d’égale que son statut de meilleur de la Création, Seydina Limamou Lahi (asws) a ordonné dès 1883 que les jeunes garçons de sa communauté soient circoncis une semaine après leur baptême. D’ailleurs, les études scientifiques sur la question ont, aujourd’hui, applaudi, confirmé et encouragé cet enseignement du saint-maitre après qu’elles ont établies que ces enfants circoncis très tôt risqueraient moins de contracter une infection par le VIH ou le VPH ou une infection urinaire pendant leur enfance et même un cancer du pénis plus tard au cours de leur vie.
D’autre part, ces enfants ont été déjà préparés pour anticiper les pratiques religieuses suivant les enseignements de Seydina Limamou Lahi (asws) notamment la pureté, l’ablution (ses éléments constitutifs ou « arkân al-wudû’ » ainsi que ce qui la rend obligatoire et ce qui l’annule), etc.
À ce propos le Cheikh Abdoulaye Sylla rapporte dans son célèbre « Izalul Jahl » que le saint-maitre avait nommé des surveillants chargés de vérifier si les fidèles adultes comme enfants faisaient correctement les actes au cours de l’ablution et au cours de la prière aussi (cf vers 61). Leur rôle était alors de les corriger en cas d’erreur et de le faire plus sévèrement en cas de négligence répétitive. Une fois que l’enfant atteint l’âge de 6 ans ou 7 ans (au plus tard), la prière et le jeûne du mois de ramadan lui deviennent tous obligatoires. Aussi, s’il n’accomplit pas la prière, on n’hésite-t-on pas à le corriger sévèrement. De même, s’il rate des jours au cours du ramadan il est forcé de les reprendre.
C’est sans doute émerveillé par le système éducatif développé par le saint-maitre que le grand poète Libasse Niang chantait la jeunesse Ahloulahi en ces termes :
Ponki julléék njapp mi ngeen maggaale
Fu ngeen fi jëm, Yalla di seen andaale
Goor ak jigéén, mag ak ndaw xaleel
Jaamu gi, noo si maase, naaj ak teel
Toujours dans ces cours préparatoires, on enseigne très tôt aux élèves les valeurs morales et religieuses telles que la paix, la justice, la patience, la sincérité, l’honnêteté, l’intégrité, la probité morale, la piété, etc. Les modèles de référence donnés en exemple dans les histoires racontées par les enseignants de cette école (surtout les grands-parents) sont le saint-maitre (asws) et ses illustres descendants Seydina Issa Rohoulahi (as), Seydina Mandione, Mame Babacar Lahi et les « sahabas de la première heure » dont Momar Binta Samb, Tafsir Ndické Wade, Thierno Mbaye Sylla, Tafsir Abdoulaye Diallo, Thierno Sarr Thiom, etc. Parmi les modèles féminins, il y a par exemple Mame Faty Mbengue, Mame Aitassène (fille du saint-maitre) et sa sœur cadette Mame Oumy Baye Lahi, ainsi que Mame Salâtou Lahi, etc. Pour faciliter aux jeunes l’assimilation de ces valeurs les enseignants s’appuient avec pédagogie sur les chants de Libasse Niang ou de Malick Mbaye comme :
Di leen japp tey Sellal di laay laay fa jakk jaa
Li Baay Laay di diglé ngoog, looloo di jàllu ba
Di leen wax ci seen mbokkum jullit wax ju teey ju baax
Li Baay Laay di diglé ngoog, looloo di jàllu ba
Di leen xool ci seen mbokkum jullit xool bu teey bu baax
Li Baay Laay di diglé ngoog, looloo di jàllu ba
Ou encore :
Rafet gëm ci Baay Laay moo di jééma roy ciy jikkoom
Waxew yiiw, jëfew yiiw mandu moo gën ci taalibe
Globalement, l’idée est, par ce cours initiatique, de faire développer chez les jeunes parmi les partisans d’Allah tout un ensemble d’automatismes, de reflexes conditionnels qui les maintiennent dans la « çirât al Moustaqîm » et cultivent en eux l’amour pour Allah et Son prophète (asws). Ainsi, ils grandissent avec ces réflexes qui les protégeront, à coup sûr, contre toute influence extérieure, contre toute déviation. À titre d’exemple, il est très tôt enseigné à l’enfant que Seydina Limamou Lahi (asws) a formellement interdit la consommation de tabac et a fortiori celle de la drogue et de l’alcool. Aussi, quand une personne étrangère à la communauté Ahloulahi essayait d’envoyer un jeune pour lui acheter de la cigarette, ce dernier détalait aussitôt pour aller informer ses parents ou quelque autre adulte rencontré sur le chemin.
C’est pourquoi comme le disait mon père en parlant de la jeunesse Ahloulahi dans son discours prononcé en français au nom du troisième Khalif Baye Seydi Thiaw Lahi devant un parterre d’invités (membres du gouvernements, représentants des familles religieuses du pays, corps diplomatique, etc.) à l’occasion de la célébration du centenaire de l’Appel le 5 juin 1981 : « …cette jeunesse-là [Layène] ne connaît pas la violence, elle ne connaît pas le tabac ni la drogue… ». À sa suite le déterminé troisième Khalif renchérissait tout fièrement devant les représentants de l’État Sénégalais : « Vous pouvez vérifier toutes les prisons, vous n’y verrez aucun de mes disciples ! » Il convient de souligner que si cette jeunesse ne connait pas la violence c’est parce qu’on lui a maintes fois répété cette recommandation du saint-maitre (asws) : « si quelqu’un que vous croisez dans la rue se permet de couper votre chapelet, ne réagissez pas ! ramasser plutôt les perles et poursuivez votre route. S’il vous l’interdit, laissez-les alors sur place et allez chercher un autre chapelet. » Et nous savons tous ce que représente le chapelet dans la vie du musulman.
Nous aurions pu continuer à parler des autres cours dispensés dans les classes supérieures de l’École du saint-maitre (asws), mais nous savons que l’éducation religieuse acquise aux cours de ces cours préparatoires est déjà suffisante pour montrer la pertinence et la réussite de Seydina Limamou Lahi (asws).
En effet, à 7 ans déjà l’enfant est déjà très réactif et bien intégré dans la religion islamique et n’a plus rien à envier aux adultes dans l’accomplissements des préceptes religieux. Si cela a été possible, c’est parce que le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws), en parfait pédagogue, a su mettre en place un modèle éducatif qui fait très tôt adopter aux jeunes (avec une moyenne d’âge de 7 ans) les vertus, valeurs et le comportement durement acquis autrefois par les « awliya » et autres « çâlihîna » après plusieurs dizaines d’années d’apprentissage et de privation. Et parfois même, ils ne les ont acquis que seulement à la fin de leur vie.
Aujourd’hui c’est ce modèle qu’il faut exporter aux autres pour leur montrer comment notre maitre, le meilleur des enseignants, ce « Bréviaire contenant les solutions aux maux de la Fin des Temps », a fait des fidèles de sa communauté des croyants modèles (qu’Allah nous facilite l’acquisition de ce statut) qui n’envient personne d’autre en termes d’éducation religieuse, de vertu et de dévotion. Il (asws) disait lui-même : « Si vous découvrez quelqu’un dont les conseils sont meilleurs que les miens, ou quelqu’un qui vous interdit plus de mauvaises choses que moi, abandonnez-moi et suivez-le. » Or, jusqu’à présent, nous n’avons toujours pas encore vu quelqu’un comme lui (anleyhi salâtou wa salâm).
Que paix, salut et bénédictions soient éternellement renouvelés sur le saint-maitre Seydina Limamou Lahi Al Moukhtar Wa Seydil Anlamine !
Écrit par: soodaan3
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