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Radio Urum-Bi La Voix du Salut
BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
À la suite des scènes de violence ayant entrainé plusieurs morts et les pillages nées une fois que le verdict du procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr a été prononcé, nombreuses ont été les voix qui se sont levées pour condamner le silence des guides religieux du pays. Il s’en est alors suivi toutes sortes d’attaques verbales et de diatribes portées à leur encontre.
Désormais, le nouveau mot d’ordre du « gatsa-gatsa » (œil pour œil) n’épargne plus personne, ni même les chefs religieux. Les jeunes de l’opposition, ou une grande partie en tout cas, leur reprochent, en effet, d’avoir gardé le silence sur deux choses.
D’abord, la condamnation jugée injuste par ces jeunes à une peine de deux ans ferme prononcée contre l’opposant le plus populaire du moment à savoir Ousmane Sonko pour le délit de « corruption de la jeunesse » – ce qui l’élimine à coup sûr de la course à la présidentielle de 2024 – alors qu’à l’origine il a été poursuivi (puis relaxé par ledit verdict) pour les motifs de viol et de menaces de mort.
Ensuite, l’assignation à résidence imposée à M. Sonko depuis qu’il a été extirpé de sa tournée et conduit de force à sa résidence de Dakar par les Forces de l’Ordre ; une succession d’actes qu’aucune décision de justice préalablement exprimée n’a pu justifier. Ces jeunes auraient alors préféré voir les chefs religieux faire valoir leur rôle sacerdotal de régulateurs sociaux en prenant la parole afin de s’adresser directement à Macky Sall pour le « ramener à la raison » et mettre fin à ce qu’ils considèrent comme de l’acharnement pur et simple envers leur leader.
Pour exprimer leur déception et leur mécontentement, ils ne se privent plus de critiquer, de tenir des propos inélégants, allant jusqu’à manquer du respect voire insulter les chefs religieux, qui pourtant, ont de tout temps été les secours, garants de la paix et de la stabilité nationales.
Le Khalif de la « Faydu Tidjane » Cheikh Mouhamadou Mahi fils du grand Cheikh Ibrahima Niasse « Baye », de qui dépendent des dizaines de millions de disciples à travers le monde, en avait déjà fait les frais, quelques mois auparavant, pour avoir donné son avis sur la situation du pays et prodigué des conseils en ce sens. Récemment, c’est le patriarche de Touba Cheikh Mouhamadou Mountakha Mbacké vient de recevoir sa part en dépit de tous les services qu’il a rendu à l’Islam et au peuple sénégalais. Nous étions alors plongés dans la tristesse de voir prospérer ce nouveau type de folie qui n’a rien à voir avec les valeurs qui fondent notre nation.
Mais notre tristesse a atteint son paroxysme au moment où nous avons constaté que même des jeunes de notre communauté, nouvellement très engagés dans la politique, se mêlaient aussi à la danse en critiquant ouvertement sur les réseaux sociaux (et donc à la face du monde) les guides religieux descendants du saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws) y compris son Khalif actuel Seydina Mouhamadou Makhtar Lahi.
Par leur fait, ils ont donné l’opportunité à d’autres types très hostiles à l’Islam confrérique et adepte d’un islam extrémiste de sauter sur l’occasion pour s’attaquer à nos guides. Pourtant, le saint-maitre (asws) nous a enseigné aux premières heures de sa mission que « La religion, c’est la disponibilité généreuse, c’est-à-dire la disponibilité à l’égard de Dieu, de son Envoyé, de son Livre, des chefs religieux et de tous les musulmans. » Parlant du concept de « disponibilité à l’égard des chefs religieux », le saint maitre des Ahloulahi précisait dans son premier sermon que « c’est les aimer, suivre leurs conseils, les aider dans les activités qui concernent la religion, et conseiller aux hommes d’adopter la même attitude à leur égard ». Cela nous a poussé à émettre plusieurs interrogations dont celles-ci :
Quoiqu’il en soit, nous savons tous que les différents Khalifs Généraux du pays ont toujours profité des visites de courtoisie effectuées par les politiques auprès d’eux pour leur rappeler leurs responsabilités, les conseiller sur la bonne marche du pays, la nécessité d’améliorer les conditions de vie des populations et la nécessité de promouvoir la paix. Aussi bien Macky Sall que les membres de l’opposition (Ousmane Sonko y compris) ont plusieurs fois reçu ces conseils en privé comme devant les médias. Serigne Mountakha Mbacké, Serigne Mbaye Sy Mansour, Cheikh Mouhamadou Mahi Niasse, Mouhamadou Lamine Lahi et tant d’autres ont plusieurs fois tenu ce discours impartial aussi bien devant Macky Sall à qui ils ont conseillé d’être plus clément envers son peuple et de soulager les populations que les membres de l’opposition à qui ils ont conseillé d’être plus patients et de veiller à consolider la paix.
Concernant les conseils et les requêtes faites au Chef de l’État, les chefs religieux savent pertinemment bien que Macky Sall n’est en rien obligé de les suivre à la lettre ou d’en donner une suite favorable. Il a été élu au suffrage universel par une majorité du peuple. C’est pour cela qu’ils ne peuvent que lui parler, le prier de faire ceci ou cela et voir s’il accède à leur requête ou pas. Le cas échéant, ils pourront continuer encore à lui parler, le conseiller, le guider ; le cas contraire ils préféreront garder le silence. Mais même en agissant de la sorte, ils ne pouvaient pas rester les bras croisés sans rien faire. Car cette violence n’épargne pas leurs familles respectives encore moins leurs disciples, leur quiétude, leurs biens, leurs fiefs, etc. S’emmurer dans un silence ne pouvait donc pas signifier être indifférent aux soucis et préoccupations de leur peuple.
Il convient de rappeler que la seule mission de ces soufis est de guider les fidèles sur la voie du Salut en dispensant l’enseignement islamique dont la base est la paix. C’est pourquoi en décidant de garder le silence ils ont choisi d’user d’autres moyens plus stratégiques et encore plus contraignants pour faire entendre raison à tout le monde.
L’imam Al-Châfi’î rapportait les vers suivants dans son Diwân éponyme : « Le silence est un honneur lorsque l’adversaire est ignorant ou stupide ; et de plus, il préserve l’honneur d’autrui ».
Par ailleurs, le moyen plus infaillible pour un homme de Dieu de régler une situation, c’est sans nul doute la Prière. À ce propos, Allah disait dans le Coran : « ô les croyants ! Cherchez assistance dans l’endurance et la prière. Car Allah est avec les endurants » (Al Baqara, 153). Or, dans cette situation, le silence des chefs religieux a été très efficace en ce sens qu’il a sifflé de manière assourdissante dans les oreilles du président de la République. Et la preuve quand l’occasion s’est, enfin, présentée à lui pour rencontrer l’un de ces guides religieux, Serigne Mountakha Mbacké en l’occurrence, afin qu’une solution heureuse de sortie de crise soit rapidement trouvée, il s’est empressé d’aller nuitamment, le lundi 5 juin à la cité religieuse de Touba située à quelques 198 km de la capitale dakaroise. Et il ne put sortir de cette audience nocturne organisée à huis-clos que vers 2H15 pour rentrer sur Dakar.
Concernant la communauté Layène, pendant que certains se hasardaient à critiquer avec insolence le silence de nos guides sur les réseaux sociaux, le Khalif Seydina Mouhamadou Makhtar Lahi a, dans sa grande sagesse, préféré mettre à contribution sa proximité avec le Seigneur, en tant que Khalif de la meilleure des créatures, pour une sortie de crise immédiate. En effet, à force de parler, d’exhorter et de conseiller les uns et les autres (pouvoir comme opposition) sans suite favorable, il a préféré s’adresser directement au Maitre de L’univers, comme l’aurait fait chacun de ses illustres prédécesseurs, pour qu’Il ramène la paix par Son Pouvoir Discrétionnaire. Et ce, sans qu’une déclaration pour prier l’une et/ou l’autre partie en conflit de revenir à de meilleurs sentiments ne soit nécessaire. En quoi faisant ? En organisant, le dimanche 4 juin une soirée de prières dans les localités Layènes : au lieu saint de Diamalaye à Yoff Layène devant le mausolée de « Yaakaari Jaam Ni » Seydina Limamou Lahi (asws) et à Cambérène devant celui du premier Khalif Seydina Issa Rohoulahi (as).
Quoiqu’il en soit, l’histoire retiendra qu’au lendemain de cette nuit de prière organisée par les Ahloulahi (partisans d’Allah), le calme est revenu dans le pays devant la stupéfaction de toute l’opinion internationale qui ne comprend toujours rien à ce retournement de situation. Depuis lors, les activités ont pu reprendre normalement et les populations ont pu vaquer à leurs occupations tout tranquillement ; tout était rentré dans l’ordre.
L’enseignement à tirer de tout cela est qu’il faut que nous fassions confiance à notre Khalif et ayons du respect pour nos guides religieux en général dans leurs choix et leurs décisions. Le Khalif est le représentant de Seydina Limamou Lahi (asws) choisi pour être l’intermédiaire entre lui (asws) et les fidèles de cette époque. C’est lui qui doit « gérer » les affaires des fidèles de cette époque et qui témoignera en notre faveur ou défaveur auprès de son grand-père « Rahmatan lil anlamine » en cas de besoin.
Alors, si nous ne sommes pas d’accord avec ses décisions, ayons la décence, le respect et la courtoisie d’aller lui en parler ou confier cette mission à ceux qui pourraient être mieux placés pour le faire à notre place. C’est mieux que d’aller sur la place publique, les réseaux sociaux pour afficher avec vanité notre désaccord face à ses décisions et celles du reste de la famille.
Dans cette communauté, il y a une hiérarchie qui a la particularité de former un système interdépendant : nous avons des membres de la famille du saint-maitre (asws), des imams, des mouhaddams et enfin nous autres « talibés ». Cela ne veut aucunement pas dire qu’en tant que talibés nous n’avons pas le droit de donner notre point de vue ou les conseiller. Non ! loin de là ! Mais il y a une manière plus appropriée pour le faire. Si nous sommes animés de bonne foi, trouvons d’autres moyens qui cadrent mieux avec notre condition de « talibés ».
Nous avons la chance d’avoir des guides modèles, intègres et loin du terrain politique, qui ne nous fatiguent en rien et ne nous demande jamais aucun centime. Ils sont très ouverts et savent bien écouter et prendre en compte nos suggestions. L’histoire de notre communauté a révélé à bien des étapes qu’à chaque fois que la décision d’un Khalif a été discutée, Dieu a fini par lui donner raison. À titre d’exemple, les nombreuses fois où il y a eu une polémique sur l’apparition ou non du croissant lunaire pour annoncer le début ou la fin du Ramadan au temps du troisième Khalif Baye Seydi Thiaw Lahi « Sangoup Jamono ».
À la suite d’une de ces polémiques, le célèbre pôle Al Hassan Salam de Diourbel (disciples mouride) a déclaré publiquement au cours des chants religieux de Korité à Yoff que si Baye Seydi Thiaw disait une chose différente de ce que le reste des créatures considéraient comme étant la vérité, Allah confirmerait les propos de ce Khalif du saint-maitre et montrerait aux autres que c’est eux qui avaient tort. L’autre exemple, c’est quand un pseudo prodige tchadien est venu au Sénégal en 1998 prétendant avoir assimilé le Coran à sa naissance. Malgré toute l’attention que la majorité des chefs religieux de ce pays accordaient à Sheikh Sharifou, le khalif Seydina Mame Alassane Lahi était un des rares hommes de ce pays à ne pas y accorder de l’importance. Il avait clairement dit que c’était une simple arnaque et avait même donné des détails très précis sur l’enfant pour étayer ses propos. Par la suite, la supercherie a été révélée au grand jour et Sidy Lamine Niasse a même publié un ouvrage en ce sens.
Les Khalifs de cette communauté ont de tout temps consulté le saint-maitre à l’occasion des situations exceptionnelles. À titre d’exemple, quand le premier Khalif Seydina Issa Rohoulahi (as) a reçu des billets pour effectuer le pèlerinage à la Mecque, il a réuni tous ses disciples pour recueillir leurs avis. Deux groupes s’étaient alors formés : celui des anciens et celui des jeunes. Le premier groupe l’a encouragé à accomplir cette obligation qui est le 5e pilier de l’Islam là où le second s’y est opposé. Quand la polémique a failli naitre en leur sein, Seydi Rohoulahi (as) la tua dans l’œuf en déclarant : « halaas laay ! Tey no baayi sama Baay mu até nu » (ne serait-il pas mieux de laisser mon père trancher la question). Pourtant son père avait déjà quitté ce bas-monde des dizaines d’années plus tôt.
Nous rappelons à tous nos frères et sœurs condisciples cette phrase de Baye Seydi Thiaw Lahi « ay jeppit waru ñoo jeppinté » (autrement dit : « des gens que les autres méprisent ne doivent pas se mépriser entre eux »). En cette époque assez trouble imprégnons-nous de la sagesse contenue dans ce hadith rapporté tour à tour par les Imams Ahmad et Tirmidhî selon lequel le prophète Mouhamad (asws) a dit : « Celui qui se tait sera sauvé ».
Qu’Allah prête longue vie dans la santé et la réussite à nos Khalifs respectifs. Que Paix, Salut et Bénédictions soient éternellement renouvelés sur notre maitre Seydina Limamou Lahi Al Moukhtar Wa Seydil Anlamine.
Écrit par: soodaan3
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