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BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
Le dimanche 24 mars 2024, le peuple sénégalais est sorti en masse et de manière responsable pour élire son cinquième président de la république avec notamment un taux de participation de 61,30 %.
La présidentielle de 2024 est une élection inédite pour plusieurs raisons. D’abord, c’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal que le président sortant organise des élections où il ne sera pas candidat. Ensuite, cette élection est celle ayant suscité le plus d’intérêt eu égard à l’effectif pléthorique des candidats déclarés pour briguer le suffrage des sénégalais et à la diversité de leurs profils respectifs. 267 dossiers de parrainage ont été retirés auprès de la Direction générale des élections par autant de candidats. Ce qui constitue un record historique dans la mesure ou lors de la dernière élection présidentielle en 2019, il y avait cinq candidats, quatorze en 2012, 15 en 2007 et 8 lors de la toute première alternance en 2000 et aussi en 1993. Cela montre alors combien le fauteuil de 5ème président de la république était si convoité et combien les sénégalais voulaient le changement.
Néanmoins, les différents filtres mis en place par la constitution pour anticiper la situation particulière notamment l’étape du parrainage ont permis de manière drastique d’éliminer les candidatures farfelues ou fantaisistes qui n’ont aucun poids électoral véritable. Finalement, l’étape du parrainage a permis de réduire considérablement le nombre de candidats à 19. Et en cette soirée mémorable du 24 mars 2024, l’un d’entre eux a été porté en triomphe, dès le premier tour, par une écrasante majorité de sénégalais : Son Excellence M. Bassirou Diomaye FAYE qui, à 44 ans, devient le plus jeune président de la république de l’histoire du Sénégal. En effet, après les dépouillements provisoires, le président élu sort avec un score de 54,28%. Pour la première fois de l’histoire du pays, un parti d’opposition a gagné des élections présidentielles au premier tour.
Plusieurs enseignements peuvent être tirés de son triomphe. D’abord, il semble que désormais c’est la jeunesse que le récent recensement a confirmé comme étant majoritaire, qui prend enfin les choses en main après plus de 60 ans d’indépendance en élisant dès le premier tour un homme de sa génération pour accomplir sa vision de la gestion du pouvoir public. Et cette jeunesse ou du moins la majorité de cette jeunesse semble ne plus croire vraiment aux idéologies politiques traditionnelles telles que connues notamment le socialisme, le libéralisme, le communisme, etc. Ces courants de pensée politique, il faut le rappeler, ont été développés ailleurs qu’en Afrique par des non-africains qui plus est et donc ne répondent pas forcément à nos besoins ni ne cadrent avec nos réalités. Le constat étant qu’après plus de 60 ans durant lesquels ces courants venus d’ailleurs ont gouverné le pays (40 ans de socialisme avec le PS et 24 ans de libéralisme avec le PDS puis l’APR), le pays peine toujours à décoller véritablement économiquement parlant pour atteindre l’émergence. C’est pourquoi, aujourd’hui cette jeunesse est en quête de renouveau, d’un courant nouveau d’inspiration purement africaine qui prend en compte les spécificités et les réalités de notre quotidien de sénégalais.
C’est cela que Ousmane Sonko qui s’est présenté comme un « messie politique », celui dont le pays avait besoin en ce moment-là, leur a offert et au bon moment, d’ailleurs, à travers le Projet de Pastef. Ainsi, en fin stratège politique, Ousmane Sonko a su ouvrir les yeux de la majorité des sénégalais surtout la jeunesse et les compatriotes de la diaspora après avoir mis à nu les irrégularités, les mauvaises pratiques de gestion et la dilapidation des ressources publiques par des fonctionnaires de l’Etat et des alliés du pouvoir en place.
La suite, on la connait tous une volonté générale de révolution politique a fini par germer dans les esprits de tous ou de la majorité du moins et cela s’est traduit par la chute de l’ancien régime de BBY. « Le projet » comme ils l’appellent, qui n’appartient à aucune des écoles de pensées politiques traditionnelles connues, base sa doctrine sur la réappropriation par le peuple sénégalais du pouvoir et des ressources publiques ainsi que la nécessité de rompre totalement avec ce cycle vicieux qu’il appelle « le système », qui gouverne ce pays depuis les indépendances et qui, aux yeux du Pastef, a lamentablement échoué. Plongeant ainsi le pays dans la situation actuelle avec une inflation et un gros endettement entre autres goulots d’étranglement qui freinent l’essor de notre économie.
Ousmane Sonko qui a été un très bon spectateur de tout cela, pour avoir été agent de l’Etat en tant qu’ancien Inspecteur des Impôts avant d’être radié par le président sortant, a su très tôt proposer la rupture notamment « l’instauration d’un pouvoir exécutif responsable et la réduction des prérogatives proéminentes du président de la République » entre autres mesures historiques. Autrement dit, il s’agit ici de « mettre fin à la concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la République » et d’introduire la procédure de destitution en cas de manquement grave dans l’exercice de ses fonctions. Il apparait clair que le Projet de Pastef ôte le statut « d’intouchable » au Président de la République, la plus grande institution du pays, en lui imposant une obligation de rendre des comptes et d’être révocable en cas de faute grave et donc aucun autre fonctionnaire sous ses ordres ne sera épargné par cette mesure.
Un autre enseignement est que les sénégalais de la diaspora ont beaucoup influencé l’issue du scrutin. En effet, à travers de nombreux directs, une propagande intense appelant à la rupture, ils ont pu sensibiliser et embarquer la majorité de leurs compatriotes résidents au pays. Le projet réclame aussi l’émancipation, mieux la rupture avec l’ancienne métropole française surtout dans l’exploitation de nos ressources naturelles. C’est cette offre du théoricien du Pastef qui a séduit la majorité des électeurs et qui, aujourd’hui, a porté son second, M. Diomaye Faye à la magistrature suprême après que lui-même a été sorti de la course à la présidentielle à cause de ses problèmes de justice.
Ainsi, le nombre énorme de suffrages exprimés en faveur du candidat Bassirou (54,28%) le faisant gagner dès le premier tour ainsi que les grands écarts de voix qui le séparent de son second Amadou Ba (35,79%) qui plus est le candidat de la majorité présidentielle sortante montrent combien la population sénégalaise croit au projet de société proposé par le Pastef et combien elle était pressée de confier les rênes du pays à sa coalition. Un grand écart de voix sépare ces deux premiers du reste des candidats. Ainsi, Aliou Mamadou Dia arrive en troisième position avec 2,8% des suffrages suivi de Khalifa Sall avec 1,56% ; tandis que le reste des candidats n’a pas atteint 1% des suffrages. Cela montre donc l’envergure des espoirs que tout un peuple place en ce quarantenaire.
Ensuite, au vu de ces résultats obtenus par le reste des candidats, l’électorat sénégalais qui avait coute que coute besoin d’une révolution semble avoir consommé la rupture totale ou provisoire en tout cas avec les figures politiques héritiers des anciens régimes et leurs alliés ayant dirigé le pays notamment Khalifa Ababacar Sall qui est arrivé 4ème, Idrissa Seck avec 0,90%, Malick Gakou avec 0,14% etc. L’autre information à en tirer est que le peuple sénégalais n’aime pas percevoir ce qu’il qualifie comme étant de l’acharnement voire de l’injustice de la part du pouvoir envers un opposant : cela le pousse même à être empathique avec ce dernier en portant solidairement sa peine et en défendant sa cause.
Et l’histoire politique l’a montré plusieurs fois notamment avec les cas Idrissa Seck à la suite de son différend avec le Président Abdoulaye Wade ce qui avait poussé les sénégalais à adhérer en masses à son nouveau parti Rewmi et à en faire un adversaire sérieux pour le parti au pouvoir à l’époque. Ensuite, on peut citer le cas de Macky Sall quand il a été écarté par ce même Wade ; ce qui avait poussé le peuple par solidarité collective à l’élire à la magistrature suprême en détrônant son bourreau. C’est cette leçon sénégalaise de solidarité collective par compassion envers les opprimés politiques que le Président Macky Sall et les siens semblent avoir ignorée dans leurs rapports avec Ousmane Sonko et les ténors du parti pastef qui ont été pourchassés, emprisonnés notamment l’actuel président élu qui a dû être élargi de prison pour prendre part à l’élection et la gagner quelques 10 jours après avoir recouvré sa liberté.
Un autre enseignement à en tirer est que le peuple sénégalais n’aime pas l’arrogance encore moins la défiance dont font montre les « parvenus politiques ». Or, ce que certains responsables du régime de l’APR et BBY en général ont montré en termes d’excès, d’exactions, de violation, d’impunité et de je-m’en-foutisme était encore pire que tout ce que le peuple avait vécu sous le régime de Wade. C’est cela qui l’a conduit d’ailleurs à se rebeller et à faire valoir son pouvoir souverain en s’armant de sa carte d’électeur et en sortant en masse pour sanctionner aussi bien le Président Macky Sall que tout son régime y compris ses anciens collaborateurs qui s’étaient désolidarisés d’avec la décision de la coalition BBY de porter la candidature de M. Amadou Ba en osant eux même se présenter (cas Mahammed Boun Abdallah Dionne qui n’a pu réunir que 0,19% des voix, Mame Boye Diao qui a eu 0,33%, Ali Ngouille Ndiaye 0,47%, etc.) D’ailleurs, aucun d’eux à l’exception d’Amadou Ba n’a pu réunir ne serait-ce qu’un pour cent de l’électorat.
Concernant maintenant le cas de Aliou Mamadou Dia, qui arrive en troisième position, son profil d’homme de la situation avec un background intellectuel assez fourni et sa posture de produit de l’islam confrérique (car porté par la « Dahiratoul Moustarchidine wal Moustarchidate » du très brillant Cheikh Mouhamadoul Moustapha Sy), aurait dû lui apporter beaucoup plus de suffrages. Mais il faut aussi reconnaitre qu’il n’avait que 5 mois environ pour faire ses débuts en politique et se faire connaitre par la population. Il pourrait donc encore augmenter sa cote de popularité et gagner davantage de voix à l’avenir s’il maintient son engagement et sa présence auprès des populations.
S’agissant de Khalifa Sall que beaucoup de sénégalais (y compris moi-même) portent encore dans leur cœur, il a fait les frais de sa participation au dialogue national et les nombreuses sorties impertinentes de Barthélemy Dias. Mais avait-il réellement une autre option lui garantissant la liberté de prendre part à la présidentielle de 2024 en dehors de sa participation audit dialogue ? Il était face à un dilemme et préféré abattre toutes ses cartes en misant sur ce groupe d’électeurs neutres qui avaient préféré ne pas voter au cours des dernières élections (municipales et législatives). Finalement ces derniers semblent tout simplement avoir rejoint le projet de Pastef au cours de la présidentielle de 2024 au vu des résultats. Il gagnerait à chercher à rassembler autour de lui la grande famille du PS qui aujourd’hui n’existe que de nom. Il pourrait tendre la main à ses anciens camarades à l’instar de Bamba Fall, Alioune Ndoye, Abdoulaye Wilane, etc. et leurs bases respectives pour redonner au parti socialiste son lustre d’antan en adaptant l’idéologie socialiste aux besoins et aux réalités de notre époque et de nos us et coutumes. Une fois après il faudra commencer à céder progressivement la place aux jeunes espoirs à l’image de Abba Mbaye, Seydina Issa Laye Sambe (maire de Yoff), et même Barthelémy Dias, etc.
Pour les cas de Pape Djibril Fall (0,41%), Déthié Fall (0,35%) et Anta Babacar Ngom (0,34%), ils ont eu le mérite d’avoir pu, dès leur première participation à une élection présidentielle, engranger des dizaines de milliers de suffrages même si cela ne suffisait pas pour se voir rembourser leur caution. Ils doivent continuer à travailler davantage en se rapprochant des sénégalais de tous bords pour consolider leurs positions car ils incarnent aux côtés du président élus les espoirs de notre génération et de celles à venir.
En ce qui concerne le Président M.Bassirou Diomaye Faye, il faut savoir qu’aujourd’hui, il n’est plus le candidat du Pastef ; il devient le nouveau Père de la Nation, Gardien de la Constitution, Chef Supérieur des Forces Armées, Chef Supérieur de la Magistrature, Premier Protecteur des Arts et des Lettres et nouveau Commandant du bateau « Sunu Gaal » battant pavillon sénégalais.
A ce titre, il ne doit plus faire la distinction entre ses partisans et ses anciens adversaires politiques. Il est clair que le pays a vécu plusieurs épreuves très difficiles ces dernières 5 années entre la covid-19, les persécutions dont a fait l’objet son mentor Ousmane Sonko qui a fini par être exclu de la course à la présidentielle de 2024 ; ce qui avait causé les arrestations en masse de ténors du Parti dont lui-même Bassirou Diomaye Faye ainsi que d’un grand nombre de jeunes militants et finalement la dissolution du Pastef. Ces dures épreuves, il faut le rappeler, avaient entrainé des manifestations un peu partout sur le territoire national et même à l’étranger dans les diasporas sénégalaises suivies de scènes de violence. La répression disproportionnée des forces de sécurité avait causé plusieurs pertes humaines. Aujourd’hui, les séquelles de ces brimades en tous genres sont encore là même si ce pays a besoin de réconciliation.
En tant que Père de la Nation, Bassirou doit être le premier acteur et en même temps garant de l’unité et de la réconciliation nationales. Néanmoins, la réconciliation nationale passe par un processus qui impose des préalables et des impératifs qui ne sauraient nullement être négligés. En effet, il y a eu mort d’homme et ce encore et encore : plusieurs jeunes ont perdu la vie à la suite de l’intervention musclées des forces de l’ordre et de sécurité qui n’ont pas hésité par moment à user de leurs armes à feu chargées avec des balles réelles sur l’ordre d’on ne sait qui ; ce qui est à déterminer. On parle de quelques 60 victimes civiles.
Dans cette même optique, la jeune femme Adji Sarr qui a été à l’origine des accusations de viol ayant failli faire sombrer ce pays dans le chaos avec de nombreux pertes humaines et matérielles doit être encore auditionnée de manière impartiale pour arriver à établir la véracité ou non de ses propos. Il serait donc injuste voire illégal de tout laisser couler, faire fi de tout ce qui s’est passé et pardonner tout simplement. Pardon, oui ! Mais après avoir déterminé ce qui doit être pardonné ou pas. Il faudra donc mettre en place une commission d’enquête indépendante chargée de situer les responsabilités de chaque acteur du pouvoir sortant (ministres, directeurs généraux, forces de sécurité, etc.) dans la gestion des deniers publics (notamment le Fonds Covid-19 d’un montant de 1000 milliards de F CFA épuisé en un temps record) d’une part et des manifestations et la répression policière qui s’en est suivie d’autre part.
La nouvelle équipe dirigeante doit éclaircir tout cela par respect à la mémoire des martyrs tombés au cours du combat pour la libération de ce pays. Il faudra aussi mettre en place une commission d’audit chargée de réétudier les contrats d’attribution et d’exploitation de nos ressources naturelles pétrole, gaz, zircon, pêche, etc.). Il ne faudra, par contre, pas en faire une chasse aux sorcières pour régler des comptes personnels. Le Sénégal fait face à une forte inflation avec un taux annuel moyen de 5,9% en 2023 ainsi que des tensions de trésorerie découlant d’un déficit budgétaire et d’un endettement excessif.
Le déficit budgétaire est évalué à 917,5 milliards FCFA en 2023 selon le précédent ministre des Finances et du Budget, Mouhamadou Moustapha Ba qui s’est prononcé sur le sujet le 16 janvier 2024 au cours de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire de l’année 2024. Il s’y ajoute que si un taux de croissance à deux chiffres (10,1% plus exactement) a été prévu par la loi de finances initiale de 2023, au final ce taux a connu une forte baisse en s’établissant à 4,1%. Il y a donc beaucoup de choses à faire. Et les attentes du peuple, renforcées par les promesses de campagne sont très nombreuses notamment la dissolution ou la refonte des institutions budgétivores (CESE, HCCT, etc.) et autres directions inutiles créés uniquement pour satisfaire une clientèle politique.
Toutefois, à la suite de l’adresse à la nation du Président M. Bassirou Diomaye Faye, l’espoir est permis avec ce jeune fonctionnaire ayant accumulé de l’expérience dans la gestion des ressources fiscales et porté par une écrasante majorité de ses compatriotes. Il s’y ajoute que la décision de nommer le porteur même du « projet » à savoir M. Ousmane Sonko comme chef du gouvernement et les profils des ministres qu’il a choisis présagent beaucoup de réussite et un avenir radieux pour le pays avec l’aide de Dieu et l’implication de tous. Le nouveau régime a besoin qu’on lui accorde du temps, qu’on le soutienne par nos prières à tous et qu’on le soulage de toute pression inutile. Heureusement qu’à partir de juin les premiers revenus issues de l’exploitation de nos gisements d’hydrocarbures entreront dans les caisses de l’Etat.
Aux militants du Pastef, il faut savoir que le projet comme nous pensons le comprendre vise à consolider l’unité nationale, faire émerger notre économie et faire rayonner notre pays. Pour que cela soit possible il faudra taire toute querelle partisane inopportune et inutile et travailler ensemble main dans la main pour atteindre ce but commun. Il ne faut pas répéter les mêmes erreurs que vos prédécesseurs qui ont été perdu par l’euphorie du pouvoir. C’est pourquoi, nous rappelons au Président de la République ces précieux conseils du juge M. Badio Camara : « Éviter l’ivresse du pouvoir, les démons de la division et ne pas oublier la main de Dieu ». Car, en définitive, le plus grand enseignement à tirer de cette élection du 24 mars 2024 est le suivant : « Allah est le Maitre de l’Autorité Absolue et alloue Son pouvoir à qui Il veut.» [Sourate AL-BAQARAH, 247]
C’est cela que le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws) a voulu nous faire comprendre très tôt depuis 1883 en nous demandant de toujours réciter dans la dernière unité de prière de la nuit, à savoir le « witr », cette injonction qu’Allah lui avait faite au cours de sa première mission et contenue dans le Coran : « Dis: “Ô Allah! Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l’autorité à qui Tu veux; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent». [Sourate Âli Imran, 26]
Puisse Allah aider M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye à accomplir sa mission à la tête de notre nation en tenant ses promesses d’un Sénégal meilleur et émergent par la grâce de notre maitre Seydina Limamou Lahi Al Moukhtâr Wa Seydil Anlamîna. Nous prions Allah d’accorder Sa miséricorde à ce grand serviteur de l’Etat que fut le défunt premier ministre Mahammed Boun Abdalah Dione.
Écrit par: soodaan3
today12 décembre 2024 14 2
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