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BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
[Le titre de la présente tribune fait l’objet de thème central de la célébration du 145ème Anniversaire de l’Appel de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (asws) prévue les 30 et 31 janvier 2025. Et comme à l’accoutumée, nous avons décidé de la traiter pour les lecteurs et lectrices de la TRIBUNE DU VENDREDI].
Apparu au milieu des années 1970, le concept de développement durable a été défini pour la première fois, en 1987, dans le rapport de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement de l’Organisation des Nations Unies, appelé Rapport Brundtland, comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
En effet, la Révolution industrielle qui s’est opérée dans les sociétés occidentales dans la seconde moitié du 19ème siècle notamment avec le machinisme a créé une forte dépendance aux énergies fossiles et aux ressources naturelles d’une manière générale. Or, ces ressources n’étant pas illimitées, leur consommation déraisonnable compromettent les intérêts des générations futures dans la mesure où la croissance et le développement ne seront pas soutenus à jamais à cause du risque d’épuisement des stocks au fil du temps. La révolution industrielle a favorisé la naissance d’un nouveau système économique : le capitalisme. Il s’agit d’un système économique reposant sur la propriété privée des moyens de production et dont l’objectif principal est la recherche effrénée de profit ainsi que l’accumulation de richesses. À ce titre, le capitalisme s’oppose au socialisme et plus encore au communisme, qui est régime où la propriété privée est inexistante. Autre chose à souligner, le capitalisme est un modèle économique où la finance et les grandes entreprises dominent.
Le rythme de l’exploitation industrielle imposé par la révolution industrielle et encouragé par le capitalisme a un impact assez significatif sur l’environnement et sur l’équilibre social ; ce qui a créé une flopée de crises au fil des ans. Comme exemples, nous pouvons citer la crise financière de 1929, le mouvement social de mai 1968 en France et dans le reste du monde, les chocs pétroliers de 1973 et 1979 au titre des crises économiques et sociales, ainsi que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, le réchauffement climatique et la question de la couche d’ozone comme crises écologiques majeures. C’est tout cela qui a induit une prise de conscience générale quant à la nécessité de trouver un modèle de développement plus durable qui prenne en compte ensemble l’essor économique, la préservation de l’environnement et l’équité sociale. Ainsi donc, contrairement au développement économique qui, comme son nom l’indique est essentiellement centralisé sur l’aspect économique, le développement durable est un développement qui prend en compte ces trois volets : économique, environnementale et sociale, tout en cherchant à établir un équilibre entre eux.
Aussi, le développement durable se veut-il d’abord économiquement efficient, ensuite écologiquement soutenable et enfin socialement équitable. c’est cela la pertinence recherché dans le développement durable et qui assure une meilleure répartition des richesses, la réduction des inégalités et de la pauvreté, mais aussi la protection des écosystèmes, de la biodiversité, etc.
La prise de conscience collective sur la question du développement durable a poussé les Nations Unies à adopter en 2015 ce que l’on appelle les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux pour prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Il s’agit d’«un appel universel à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030».
Ainsi, 17 ODD spécifiques à chaque domaine ont été définis en s’assurant que les interventions de chaque domaine aient un impact dans les autres et vice-versa. L’idée de base étant que le développement qui en découlera respectera l’équilibre entre les trois aspects du développement durable (économiques, sociaux, et environnementaux).
Toutefois, il convient de préciser que l’enseignement islamique sur la question a précédé de plusieurs siècles cette prise de conscience collective quant à l’utilisation modérée et responsable des ressources naturelles et la préservation de l’environnement. À ce propos, le Coran cite dans plusieurs passages la responsabilité qu’Allah a confié à l’homme par rapport à son environnement et à l’exploitation des richesses naturelles qui s’y trouvent. En effet, à l’origine, Allah a fait valoir Son décret discrétionnaire en choisissant Seydina Adam (as) pour faire de lui Son vicaire sur terre (Khalifatul-Lâh fil ard) :
Dans un autre passage du Coran, plus précisément dans la sourate Al-An’am Allah ajoutait :
Cette responsabilité confiée à Seydina Adama (as) et à sa descendance implique qu’ils ont le devoir de s’occuper de la terre notamment en veillant à ce que l’environnement soit préservé pour les générations futures. Ainsi ils ne doivent pas verser dans l’excès dans l’utilisation des ressources ; ils ne doivent non plus pas contribuer à leur destruction au détriment des générations futures. D’ailleurs, le Coran a clairement cité cette mise en garde :
Il apparait clair que l’éthique islamique encourage l’homme à être un consommateur raisonnable et modéré qui ne doit jamais tomber dans la cupidité dans la jouissance qu’il tire des ressources naturelles. Il se doit donc d’en consommer une part suffisante à son épanouissement tout en pensant aux générations qui lui succéderont sur terre. Le Coran ajoutait encore pour confirmer ce qui vient d’être dit:
Concernant la protection de l’environnement, il faut savoir que c’est une obligation religieuse d’ordre divin. Le coran dit à cet égard:
Il dit aussi :
Il dit enfin:
Dans la sunna, le prophète a aussi clairement montré l’importance de la protection de l’environnement. ainsi, il nous a enseigné que: « Quiconque plante un arbre et prend soin de lui jusqu’à ce qu’il porte ses fruits sera récompensé » (Al-Bukhari).
En encourageant l’homme a planter des arbres, l’enseignement islamique contribue à souligner l’importance de la préservation de l’environnement mais aussi le fait qu’il faut préparer le terrain aux générations futures. Dans un hadith de Jabir ibn ‘Abd-Allah, le prophète a dit : « Tout musulman qui plante un arbre ou cultive une terre aura accompli un acte de charité si un homme, un oiseau ou un animal s’en nourrit » (Muslim)
D’après Abu Hurayra, le messager d’Allah a également dit : « quiconque plante un arbre aura accompli un acte de charité, quand bien même aucun être humain ni aucune créature de Dieu ne s’en nourrirait ».
Le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws) pour sa part, a, au cours de sa seconde mission terrestre, déclaré s’être “lié d’amitié avec l’eau et la terre”. Vous comprendrez donc que sa relation avec ces deux éléments et par extension avec la nature, l’environnement et les éléments naturels qui le composent est une relation privilégiée pour ne pas dire fusionnelle. D’ailleurs, quand il marchait sous un soleil d’aplomb, il était couvert par un nuage qui le protégeait du rayonnement ultraviolet. Sous la pluie, aucune goutte ne touchait son corps. Des oiseaux, survolaient tout au tour de lui quand il marchait. Quand il s’approchait de la végétation, des arbres, ces derniers comme pour se prosterner devant lui, posaient leurs au sol et lui chantaient « Al Amâna ! Al Amâna ! Anta Seydil Awwalina wal Akhirina» (ce qui signifie «Ô toi ! Le digne de confiance, tu es le Seigneur des premiers et des derniers hommes »).
Quand il posait ses saints pieds dur le sol, ils n’y laissaient aucune empreinte de pas. Pourtant, dès qu’il les posait sur une roche, ils y laissaient une marques bien distinctes comme ce fut le cas pour le prophète Mouhamad (asws) dont il se réclame et Seydina Ibrahima (as) bien auparavant. À son rappel à Dieu survenu en 1909, la partie de l’Océan Atlantique faisant face à son village natal de Yoff s’est miraculeusement adouci tout comme elle l’avait été le soir de son illustre naissance dans la “Laylatun-nisf min cha’bân” nuit du 14 au 15 du mois cha’bân de l’an 1261 1843. Voici donc un homme exceptionnel qui a vécu en cohésion, mieux, en harmonie avec notre planète et ce qu’elle contient. Alors qui mieux qu’un tel homme a compris l’essence du développement durable ?
Dans la suite, nous montrerons l’enseignement prodigué par Seydina Limamou Lahi (asws) sur la question des ODD depuis 1883 et qui donc, précède de plusieurs générations la création même des Nations Unies.
À SUIVRE…
Par Chérif Alassane Lahi Diop « Sibt Sâhibou Zamâne »,
Analyste politique et économique,
Expert en Commerce et Management des Affaires Internationales,
Secrétaire Général de Vision 129.
Écrit par: soodaan3
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