CHRONIQUES

TRIBUNE DU VENDREDI N°30 [PAR ANTICIPATION] : Une tribune exceptionnelle en l’honneur de notre Maître Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (ASWS)

today25 mai 2021 28

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C’est en cette date (nuit du 13 au 14 du mois lunaire Shawwal) que nous quittait notre bien-aimé, l’être le plus cher à nos cœurs de Ahloulahi, la prunelle de nos yeux, la fibre nourricière de notre âme, la lumière de notre existence, le meilleur de la création, notre cher et saint maître Seydina Limamou Lahi Al Moukhtâr Wa Seydil Anlamîn (asws). Sa disparition avait plongé le monde, non! que dis-je ? L’ensemble des univers (connus et non encore connus) dans une obscurité totale que plus personne n’a jamais pu illuminer depuis 1909. Autant sa prestigieuse naissance dans une nuit de « niçf min Sha’ban » de l’an 1261 avait rempli l’univers de lumière, de grâce et de miséricorde, autant sa disparition laissa l’univers dans un gouffre ténébreux. Le grand Waliy de Yoff Tafsir Ndiaga Gueye rendu célèbre par l’expression « Ndiaga massi sout » avait bien résumé la situation après avoir participé à la « salâtu janaza » du saint-maitre. Du haut de la dune de sable où il se trouvait Tafsir Ndiaga avait interrogé un de ses accompagnants : « Qui a dirigé la prière mortuaire ? » Et ce dernier lui avait répondu : « Son fils ainé « Issa ma Ndaw » (Seydina Issa Rohoulahi) ». Là le saint-tafsir avait prononcé avec beaucoup de tristesse : « Le monde vient de perdre ce qu’il avait de plus cher. Nous ne verrons plus jamais d’être pareil à Limamou Thiaw ». Il venait en fait d’avoir une énième confirmation de la véracité du statut de Mahdi que défendait Seydina Limamou Lahi (asws). En effet, les livres anciens prédisaient que c’est Issa Ibn Maryam (as) qui présiderait la prière mortuaire de l’Imam Mahdi (asws) avant de lui succéder au califat de l’islam. Les océans, au même titre que l’ensemble de la création avaient pleuré sa disparition comme en témoigne l’immense Océan Atlantique dont la partie couvrant la maison du saint-maitre au quartier Ngaparou à Yoff et son lieu de méditation jamalahi – où allait être érigé son mausolée – était devenue douce pendant 3 jours sans interruption. C’est ce que l’imam-poète parmi les Ahloulahi rapportait à travers ces vers riches de contenu :

 

Geej ga faf neex tàmbalee kër Maam Libaas yam Jamalahi

Ñi di root ñi sangu ñi naan, ñetti fan duunan siraa

 

Fan ya geej am ndox mu neex mooy fan ya ruuxuk Maam Libaas

Nekkatul biir jëmmi Baay Laahi té kenn robul Seydina Limaamou

Pour dire que les 3 jours pendant lesquels l’eau de l’Atlantique est restée douce sont les 3 jours durant lesquels le corps de Seydina Limamou Lahi (asws) est resté sans être enterré. Il convient alors de préciser qu’à ce jour Seydina Limamou (asws) est le seul être dont le corps est resté intact après être resté 3 jours sans être mis sous terre après son décès et sans utilisation d’aucune technique de conservation (ni chambre froide, ni momification).

Au retour de la dernière prière de Korité qu’il présida de sa vie, Seydina Limamou Lahi (asws) il avait posé la question de savoir si quelqu’un parmi l’assistance avait entendu parler d’un miracle réalisé autrefois par le prophète Mouhamad (asws) et qui voulait en avoir le cœur net. En cela il voulait qu’on lui demande de répéter le même miracle devant eux. Mais personne ne s’était présenté dans la mesure où toute sa vie durant Seydina Limamou Lahi (asws) a rythmé son quotidien par des hauts faits miraculeux que jamais personne n’avait réalisés avant lui si ce n’est Seydina Mouhamad (asws). En effet,

– il avait fait reculer la partie de l’océan Atlantique couvrant le village de Yoff et lui avait fixé une limite qui n’a jamais été franchie depuis 1887 ;

– quand il marchait ses pieds ne laissaient pas d’empreintes sur le sol. Pourtant quand il les posait su une pierre, ils y laissaient une empreinte bien distincte (voir la pierre de Ngor) ;

– quand il se déplaçait sous le soleil le jour ou sous la lune le soir, aucune ombre ne le suivait ;

– quand il marchait sous un soleil d’aplomb, un nuage le préservait contre la chaleur ;

– les arbres en face de lui se prosternaient en sa présence (voir le grand arbre dans la cour du CFPT à la foire de Dakar, il ne s’est toujours pas relevé de sa prosternation depuis plus d’un siècle et demi) ;

– aucun appareil photographique n’a pu graver son image. C’EST POURQUOI À CE JOUR IL N’EXISTE AUCUNE PHOTO DE SEYDINA LIMAMOU LAHI (asws).

– etc

En cette date-anniversaire de sa disparition nous reformulons le serment d’allégeance qui nous lie à lui depuis « Anlamul Arwâkh » tout en priant Allah de nous aider à perpétuer son legs et son enseignement de la meilleure des façons.

Nos hommages et ziarra à son illustre famille à la tête de laquelle se trouve notre Khalif Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw Lahi.

Que Paix, Salut et Bénédictions soient éternellement renouvelés sur notre maître Seydina Limamou Lahi Al Moukhtâr Wa Seydil Anlamîn.

NGËN JI TOPPA ADOUNA AK ALAKHIRA MOOY SEYDINA LIMAMOU LAHI !

 

Par Chérif Alassane Lahi Diop « Sibt Sâhibou Zamâne », 
Analyste politique et économique,
Expert en Commerce et Management des Affaires Internationales,
Secrétaire Général de Vision 129.

Écrit par: soodaan3

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