La communauté Ahloulahi est la communauté la plus pacifique qui soit. Dans cette communauté les gens ne connaissent pas la violence, ni la haine, ni la méchanceté, ni aucune exaction, ni la vengeance, etc. C’est une communauté qui, au quotidien, promeut la paix, la tolérance, la solidarité, l’unité, la cohésion et l’amour envers son prochain. Si tel en est le cas, c’est parce son fondateur, le saint-maitre Seydina Limamou Lahi (asws), a été contre la violence sous toutes ses formes.
D’ailleurs, disait-il
وَ أَنَا آمُرُكُمْ بِجِهَادِ النَّفْسِ
Pour dire que je ne vous ordonne pas de pratiquer la jihâd avec les armes mais plutôt de combattre votre nafs, cette entité qui pousse l’humain en à violer les règles du Seigneur et à commettre des péchés. Et allant plus loin il recommanda : « Si en marchant quelqu’un vous accroche et coupe votre chapelet, ne réagissez pas. Mais ramassez plutôt les perles et poursuivez votre chemin. Si maintenant votre agresseur vous interdit de les ramasser, laissez-les là et aller trouver un autre chapelet ». Or nous savons tous ce que le chapelet représente pour un fidèle. Cela montre donc tout simplement que Seydina Limamou (asws) est l’homme le plus pacifique que cette Terre ait connu et face à qui Mahatma Gandhi serait un fervent disciple. Sa communauté est la seule où les fidèles, à l’occasion de leurs événements, chantent les mérites et les poèmes des autres guides religieux appartenant à d’autres communautés du pays. Son Khalif actuel, Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw Lahi a perpétué cet enseignement en allant jusqu’à donner les prénoms de figures religieuses des autres communautés du pays à quelques uns de ses enfants. Il est d’ailleurs l’un des plus grands spécialistes de l’histoire et de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba, de Cheikh Sidy El Hadj Malick Sy, etc.
Le troisième Khalif « Sâhibou Zamâne » El Hadji Seydina Issa Lahi s’inscrivant toujours dans la logique de son vénéré aïeul avait l’habitude de répéter : « su la nit matté siiñ ko ba mu xam ni am nga ay bëñ » (si une personne vous mord, [ne vous vengez] pas mais montrer lui quand même que vous avez aussi des dents.) Sans oublier qu’il est à ce jour le seul dans ce pays à avoir céder gracieusement et en pleine capitale 364 hectares de terre à l’Etat du Sénégal dans les années 70 pour la construction de logements sociaux (les Parcelles Assainies) C’est pourquoi, la tentative d’attaque perpétrée lâchement par des nervis du parti au pouvoir sur un membre de la famille de Seydina Limamou Lahi (asws) qui plus est le fils du bienfaiteur de ce pays, le protecteur des opprimés Baye Seydi Thiaw Lahi (3e Khalif) pose un débat :
-Avons-nous mérité un tel acte ?
-Devons rester les bras croisés pour laisser des voyous fussent-ils le bras armé d’un Etat dirigé par des médiocres saper la quiétude des pacifiques et pacifistes Ahloulahi ?
Nous pensons que non!
Qu’auraient fait le trio magique : Baye Seydi Thiaw Lahi, Seydina Mame Alassane Lahi et Serigne Ablaye ?
La communauté Ahloulahi a le droit comme tout citoyen amoureux de sa patrie et qui contribue à enrichir sa fiscalité de participer au débat sur la gestion des biens et denierd publics et a aussi le droit de demander des comptes si nécessaire. Nul n’a le droit d’occuper une fonction publique, être logé, nourri, engraissé et blanchi par les contribuables sans être interrogé sur sa gestion.
Ce régime avait déjà franchi le rubicon en osant envoyer une cohorte de gendarmes pour venir cueillir l’éminent Imam ratib de la communauté Seydi Mouhamadou Makhtar Lahi ibn Seydina Ababacar Lahi ibn Seydina Limamou Lahi (asws) qui se trouve aussi être le frère cadet du Khalif.
À l’heure actuelle, une riposte largement à la hauteur des nombreuses attaques doit être menée. Il ne s’agira, toutefois, pas forcément de réagir comme ces sauvages mais de mieux nous organiser, d’utiliser nos cartes d’électeurs pour pousser ces « politiciens » vers la petite porte qui sied à leur rang. Et ce, dès les prochaines joutes municipales. Cela n’exclut pas non plus d’interdire à ces gens de ne plus fouler la terre sacrée de Yoff Layène. Armons-nous aussi de nos chapelets et montrons à ces gens que Allah est naturellement dans le Camp des « Partisans d’Allah » (Ahloulahi).
Pour clôturer cette tribune, nous pensons qu’il est temps que la jeunesse de la communauté prenne enfin les choses en main concernant le chantier du préau qui depuis 5 ans n’a pu être achevé malgré les promesses jamais tenues. Retrouvons nous ensemble autour d’une collecte pour le finir ou pour le raser entièrement parce qu’il étouffe finalement tout le quartier. Seydina Issa Rohoulahi nous a déjà montré la voie en construisant la mosquée de Yoff. Il avait delicatement décliné la contribution du maire de Dakar de l’époque du nom de Alfred Goux en l’informant : « mon père m’a demandé de ne construire ce lieu saint qu’avec les moyens des membres de sa communauté ».
Je lance donc un appel solennel à tous les mouvements et associations d’ici de la diaspora à nous unir et nous tenir main dans la main pour résoudre définitivement le problème du Préau et engager ensuite les chantiers du Meilleur de la Création Seydina Limamou Lahi Al Moukhtâr Wa Seydil Anlamîna (asws).
Par Chérif Alassane Lahi Diop « Sibt Sâhibou Zamâne »,
Analyste politique et économique,
Expert en Commerce et Management des Affaires Internationales,
Aspirant-disciple parmi les Ahloulahi,
Secrétaire Général de Vision 129.
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