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BAYE SEYDI THIAW LAHI SUR LES 364 HA OFFERTS A L'ETAT DU SENEGAL Baye Seydi Thiaw LAHI
SOYONS FIERS, TRÈS CHERS FRÈRES ET SŒURS AHLULAHI
Le retour sur Terre de Însâ Ibn Maryam (as) est reconnu à l’unanimité au sein de la communauté musulmane. Pourtant, nombreux sont ceux parmi les sunnites qui clament haut et fort qu’il n’y aura plus de prophète après Seydina Mouhammad (asws) en s’appuyant sur l’expression «Khâtamin nabiyyîna» contenue dans le verset 40 de la sourate Al-Ahzab.
Cela pose donc une contradiction qu’il faut bien éclaircir.
Pour tenter de lever la contradiction dans cette croyance, certains d’entre eux avancent l’idée toute farfelue qu’Însâ ibn Maryam apparaîtra à la suite de Seydina Mouhammad comme annoncée par ce dernier lui-même, mais sans son titre de prophète. Ce qui est totalement faux car cela supposerait qu’Allah l’aura rétrogradé ou pire encore Il l’aura privé de son grade de prophète doublé de messager.
Pour mieux comprendre les choses, il faut savoir faire la distinction entre ces deux termes suivants : «An- Nabî» et «Ar-Rasûl». La plupart des auteurs ont globalement expliqué la différence en ces termes :
Une petite remarque : Dans cette définition de « Ar- Rasûl », Ismaël fils de Ibrahim n’y trouve pas sa place. En effet, Seydina Ismaël n’avait pas reçu de nouvelles prescriptions encore moins de livre de la part de son Seigneur. Il était chargé d’appeler les habitants de l’Arabie à suivre la législation apportée par son père Ibrahim. Pourtant, Allah a clairement précisé dans le Coran qu’Ismaël était aussi bien un « nabi » qu’un « rassûl » :
{ وَٱذۡكُرۡ فِی ٱلۡكِتَـٰبِ إِسۡمَـٰعِیلَۚ إِنَّهُۥ كَانَ صَادِقَ ٱلۡوَعۡدِ وَكَانَ رَسُولࣰا نَّبِیࣰّا }
« Et mentionne Ismaël, dans le Livre. Il était fidèle à ses promesses ; et c’était un Messager et un Prophète. » [Sourate MARЇAM: 54].
C’est pourquoi, il faut comprendre que la législation apportée par un messager peut ne pas être nouvelle dans l’absolu mais tout simplement nouvelle par rapport au peuple vers lequel ce messager est envoyé comme ce fut le cas de Ismail (envoyé aux habitants de l’Arabie).
Dans la sunna, il est fait état de 124 000 prophètes ou «anbiyâ i» (pluriel de «nabî») envoyés à l’Humanité par le Tout-Puissant. Parmi eux, Allah a choisi un nombre de 313 messagers ou «rusul» (pluriel de «rasûl») à qui Il a donné une «rissâla» (révélation ou message prophétique) et les envoya porter Son message vers des communautés bien déterminées. Dans le saint Coran, Allah ne nous enseigna les noms que de 25 parmi ces prophètes et messagers. Adam (as) est le premier prophète ; tandis que son descendant Noûh (as) est le premier Messager envoyé. Allah communique avec Ses prophètes et messagers par le canal de la « révélation »
Parmi ces rusul (messagers) il y en a certains qu’Allah envoya en leur dotant d’un livre révélé regroupant l’ensemble des lois et règles appelé « shari’a » pour les gens de leur époque. À ce propos, Ibnou Hibban a rapporté dans son Sahih de la part de Abou Dhar Al-Ghifariyy qu’il a dit :
«J’ai dit : Ô Prophète ! Combien de Livres Dieu a-t-il révélés ? Il a dit : Cent quatre Livres, 50 à Chith, 30 à Idris, 10 à Ibrahim, 10 à Moûssâ avant la Tawrat (Thora), At-Tawrat, al-‘Injil, az–Zabour et le Qour’an…».
Cela fait que le nombre de livres révélés est de 104. Ces messagers à qui Allah donna un livre révélé sont dotés de la «nubuwwat al tashrî’» (prophétie législatrice) c’est à dire d’une prophétie porteuse de nouvelle shari’a. À chaque fois que l’un de ces types de messager apparaît, il rend caduque la shari’a apportée par son prédécesseur et donc, à partir de là, les gens de son époque utiliseront son livre comme référence à la place de celui apporté par son prédécesseur. Nous pouvons citer les exemples des messagers Daouda (as) à qui Allah donna le Livre des Psaumes ou «az–Zabûr», Moûssa (as) à qui Il donna la Thora authentique «At-Tawrat», Însâ ibn Maryam (as) qui fut envoyé avec l’Évangile authentique ou «al-‘Injîl» et Seydina Mouhammad (asws) qui apparut avec le Coran ou «Al Qur’ân», qui est le dernier des Livres révélés.
Il y en d’autres parmi ces messagers qui n’ont pas été envoyés avec un livre mais qui se sont appuyés sur la «shari’a» du messager qui les a précédés pour prêcher la parole du Très-Haut. Leur rôle est de renouveler la mission de leur prédécesseur comme nous l’avons montré avec Ismaël (as) fils de Ibrahim (as).
Alors si le statut de « Khâtamin nabiyyîna » signifie que le prophète Mouhammad est le dernier des prophètes ou celui qui a clôt la prophétie, il faudra chercher à déterminer le type de prophétie qui a été scellé ou clôturé pour pouvoir admettre la réapparition du prophète Insâ Ibn Maryam à sa suite. Et dans la mesure où, le Coran contenant la sharia islamique, regroupe le contenu de tous les anciens livres et est le dernier des livres révélés, l’on peut comprendre aisément qu’aucun «nabî al tashrî’» (prophète porteur de nouvelle shari’a) n’apparaitra à sa suite. Et donc c’est la «nubuwwat tashrih» ou «prophétie porteuse de nouvelle shari’a» qui a été clôturée avec Seydina Mouhammad (asws). Ce qui n’exclut pas, alors, qu’un autre prophète déjà envoyé dans le passé, en l’occurrence Însâ Ibn Maryam (as), dont le retour sur Terre a été annoncée par le prophète lui-même (le sceau de la prophétie), puisse réapparaitre à sa suite. C’est suivant cette logique que Seydatouna Aicha la mère des croyants, après avoir rappelé la réapparition sur Terre du prophète Însâ Ibn Maryam (as), avait mis en garde les fidèles contre la croyance dans la clôture hypothétique du cycle de la prophétie par le prophète Mouhammad (asws).
Alors, disait-elle : «Qûlû innahu Khâtamul anbiyâ’i, wa lâ taqûlû lâ nabiyya ba’dahu». Ce qui signifie : «Dites qu’il est le Khâtam-an-Nabiyyîne, mais ne dites pas qu’il n’y a pas de prophète après lui». (Voir le livre « Takmelah Madjma’ul Béhar, page 85, par I’Imâm Muhammad Tahir Goudjrati- 903 à 986 A.H., Nival Kishore Press, Lucknow, 1283 A.H. et le Dur-el Mansour – Commentaire par I’Imâm Djalâloud-dîne Syouti 849-911 A.H., Vol : 5 page 204, Maimaniyya Press, Caire, 1314 A.H.)
Or, quand il apparut en 1301, Seydina Limamou Lahi (asws) n’a pas dit être un nouveau prophète, il a clairement déclaré «màna démbë [di Seydina Mouhamad], màna tay [di Limamoul Mahdi]» ! Autrement dit : «J’étais autrefois Mouhammad, aujourd’hui je suis Limamoul Mahdi !»
Il déclarait dans son sermon :
«Le maître de ces temps-ci (Seydou Hâzâ Zamâne) est venu. Entre lui et les savants (ulémas) il y a des différences [de conceptions religieuses] et ceux-ci l’ont rejeté. Or il appelle à la religion, avec droiture, vers Dieu. Celui qui le suit et atteste la véracité de sa mission s’engage dans la droiture, par contre, celui qui traite sa mission de mensonge tombera dans la déchéance.»
Il précisa dans un autre sermon, s’adressant à nous autres disciples, comme pour montrer que nous ne verrons plus jamais quelqu’un comme lui :
«Si vous découvrez quelqu’un dont les conseils sont meilleurs que les miens, ou quelqu’un qui vous interdit plus de mauvaises choses que moi, abandonnez-moi et suivez-le».
Or depuis que ces propos ont été lancés nous n’avons encore vu, ni rencontré, ni même encore entendu quelqu’un dont la pureté, la piété et le niveau de tawhiid lui permettent d’arriver à la cheville d’un seul des compagnons et disciples de Seydina Limamou Lahi (asws) à l’image du Qâdhi (cadi) et Imam des Lébous de Ndakaaru Thierno Mbaye Sylla, ou du Pôle Tafsir Ndické Wade «Boroom Ganjool», ou du déterminé Tafsir Abdoulaye Diallo, ou des érudits Tafsir Makhtar Lo, Tafsir Abdou Gaye, Cheikh Djibril Gaye ! Et il y a tant d’autre exemples à donner.
Nous croyons fermement en lui (anleyhi salâtou wa salâm) comme étant le prophète Mouhammad revenu dans une autre mission sur Terre n’en déplaise à ces gens trop prétentieux pour s’arroger le droit de dire si un prophète doit revenir ou pas, ou encore qui est croyant ou qui ne l’est pas, et qui sont très prompts à décréter l’enfer à des musulmans qui, comme eux voire encore meilleurs qu’eux, sont musulmans de naissance, croient en Allah comme Seul et Unique Dieu après avoir prononcé la «shahâda», qui respectent les cinq prières quotidiennes de la meilleure des façons, paient la zakat de la meilleure des façons, accomplissent le jeûne du mois de Ramadan de la meilleure des façons et vont à la Mecque quand les moyens le leur permettent.
Alors, très chers frères et sœurs Ahloulahi, sachez que vous êtes les disciples de la meilleure des créatures d’Allah ! Et à ce titre vous ne pouviez être qu’une communauté d’élus comme le confirme le poète Libasse Niang.
Kurél bu yiw bi fawxa ngeen
Ku dul yonnent bi ñee na leen
Lu jiitu tey la Yàlla noon
Di ngeen sujjoot ci Muhamadoo
Raffermissons et réaffirmons régulièrement notre croyance en Seydina Limamou Lahi (asws) et en son fils ainé et premier Khalif Seydina Issa Rohoulahi (as), suivons leurs recommandations et partageons leur enseignement avec ceux que cela intéresse.
Sachons enfin que, comme je l’avais dit il y a deux ans :
«nit ku am xamxam buy weddi yonnentak Seydina Limamou juddo gul ci miim reew !»
Konak :
Cànt warna
Cànt warna nu Laay
Nun ñi gëm Mahdiyook Isaa
Al hamdu lil laay
Seydina Limamou Lahi moo gën fii ak fa nu jëm !
Par Chérif Alassane Lahi Diop « Sibt Sâhibou Zamâne »,
Analyste politique et économique,
Expert en Commerce et Management des Affaires Internationales,
Aspirant-disciple parmi les Ahloulahi,
Secrétaire Général de Vision 129.
Écrit par: soodaan3
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